L’aide médicale des sans papiers

L’aide médicale d’Etat, l’AME qui agite les pouvoirs publics, dont le coût est estimé par les uns à 1 milliard d’euros en bénéficiant à 300 000 personnes ou 417 millions d’euros pour 130 000 bénéficiaires par d’autres, fait partie des flous artistique dont la France a le secret.

Une chose est certaine, le versement de l’allocation journalière de 6,80 euros aux personnes qui demandent l’asile en France va être réformée, pour limiter son coût, ce qui fait que les sans papiers venus en France, « le pays où coule le lait et le miel » sont vite déçus, mais si malades, ils se rendent dans un hôpital, parfois pour des pathologies graves, voire contagieuses, il faut les admettre et les soigner, c’est ce qui se fait, c’est l’honneur de notre pays, tout en étant aussi une question de santé publique.

A en croire les chiffres, un peu plus de 300 000 personnes bénéficient de l’AME pour un budget effectif annuel avoisinant le milliard d’euros, qui couvre un panier de soins médicaux et hospitaliers relatifs à la médecine générale et spéciale, frais et soins dentaires, frais d’hospitalisation, analyses, vaccinations obligatoires, examens et de dépistages de maladies, d’une population relativement fragile.

Cette dépense agite le gouvernement qui a demandé un rapport à l’Inspection générale des finances, l’IGF et à l’Inspection générale des affaires sociales, l’IGAS sur le sujet, avec mission de rendre leurs conclusions en octobre, au moment de l’examen parlementaire du budget de l’Etat, dans le cadre de sa mission santé publique.

Selon l’Agence régionale de santé, l’ARS d’Ile de France, l’une des plus concernées, les filières qui peuvent exister sont marginales, si on veut maîtriser les coûts, cela passe par la prévention, par la maîtrise des risques de santé, autrement dit, s’agissant de santé publique, il faut prendre en charge les pathologies, une fois identifiés, le plus tôt possible.

Ceci est valable pour toutes les population présentes sur le territoire national et pas seulement pour les sans papiers.

Quitter la version mobile