La vérité se doit

Un journaliste d’un journalier qui se voulait d’avant garde de gauche, et s’est fait dépasser depuis qu ‘en son sein un certain millionnaire se montre, a voulu dédouaner un du gouvernement dont on aurait dit qu’il payait ses restos parisiens à 200€ sans les vins ; en invitant quelqu’un car à ce tarif, seul cela porte la poisse de ne pas se faire comprendre.

Certes, cette phrase est tirée d’un long plaidoyer pour inviter l’assemblée l’écoutant à mieux comprendre ceux qui disent et expriment, parfois avec violence, leur douleur de vivre et de n’être pas entendu.

Or que lit on dans cet essai de récup de propos mal placés ?

Je vous laisse seul juge de votre compréhension de la vraie phrase complète du discours du tribun en cause : « Si nous ne voulons pas être dans un Brexit intérieur, ni nous ne voulons pas connaître les cartes électorales de nos amis américains, nous aurions tous intérêt, et les gouvernements en premiers, à pas seulement expliquer mais à entendre et à comprendre qu’est-ce que c’est de vivre avec 950 euros par mois lorsque les additions dans les tables des restaurants parisiens c’est autour de 200 euros quand vous invitez quelqu’un et que vous ne prenez pas de vin.».

Et pour tenter l’objectivité, je rajoute bien volontiers ce qui confirme être un avertissement aux grands ce monde mondain : « Et qu’il faudrait être un mauvais politique pour ne pas prendre en considération ce que dit le plus grand nombre.».

Mais, désolé monsieur vous avez bien dit ce que vous avez dit.

Pour votre défense, il est vrai, mais il fallait également le savoir, que cela aurait fait mauvais genre que d’invoquer un repas à 5,50€ pris dans un resto de malbouffe avec un ticket resto, ou un sandwich dans une boulangerie avec boisson de bien de chez nous.

Vous êtes meilleur quand il s’agit de défendre les positions privatrices gouvernementales car vous y croyez vraiment : saigner les autres pour rester soi-même…

Quitter la version mobile