Les habitants, ceux qui en ont les moyens, poussent le chauffage pour ne pas avoir froid et l’été se protège comme ils peuvent, face aux pics de chaleur.
Pour se chauffer, on a généralement recours, dans les zones boisées, au bois, dans des cheminées ou des poêles d’un autre âge, qui émettent des particules fines et ailleurs on utilise des combustibles fissiles usuels, dont il faut réduire puis supprimer la consommation pour limiter, autant tant que faire se peut, le réchauffement climatique, tant qu’il est temps encore.
L’isolation thermique du bâti contre le froid et contre la chaleur pose des problèmes techniques et financiers difficiles, sinon insolubles qu’il vaut mieux ne pas aborder, bien que l’État ait cherché, dans un premier temps à y apporter des solutions par un dispositif d’aide, sous la forme d’un « crédit impôt pour la transition énergétique » le CITE, qui a permis à un certain nombre de contribuables de remplacer des fenêtres simples vitrages, par des fenêtres à doubles vitrages, dans des menuiseries isolées.
Cette solution évite de laisser sortir la chaleur par les fenêtres l’hiver, par contre, ces doubles vitrages, même athermiques, ne sont pas d’une protection suffisante contre les pics chaleur.
Sans doute à cause du « forcing » pratiqué par les poseurs de fenêtres, son coût a explosé, en passant en 2017 à 800 000 millions d’euros, ce qui a conduit le gouvernement à le supprimer, malgré une étude conjointe de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie et du Centre scientifique et technique du bâtiment, qui souligne, l’efficacité de cette rénovation.
Cette décision choque de nombreux observateurs, qui considèrent que dans les immeubles collectifs les fenêtres sont le seul moyen d’action.
Au parlement de dire le dernier mot.