La poste est chronophage

D’un colis non déposé au domicile sans aucun avis de passage, vous savez celui qui devrait vous permettre si vous le pouvez, de demander une distribution plus conforme à vous us et coutumes, je m’en suis allé à mon bureau de poste préféré.

Il l’est d’autant plus, que désormais leur gestion des files d’attente est telle qu’il n’y a pratiquement plus d’attente en soi.

C’est bien, cela devrait permettre une relation plus cordiale puisque désormais nous sommes client.

D’un service encore public, l’on peut s’attendre à autre chose que vache à lait d’autant plus que certaines pubs.

Mais, l’objet du présent est mon déplaisir d’être obligé de passer pour quelqu’un(e) qui ne l’est pas passée(e).

aussi, remarque en est faite à la préposée qui conserve son statut, histoire de n’être pas trop déboussolée.

Celle-ci répond que la livraison à domicile n’est pas de leur ressort, qu’ils sont ailleurs.

Elle a tout de même l’obligeance de me donner un N° d’appel qu’elle ne peut pas faire elle-même puisque ce n’est pas dans la procédure.

J’appelle en mon domicile.

Une douce voix m’informe un délai d’attente de deux minutes au maximum, puis 5 après, confirme les deux minutes qui se transforment en 6 mm.

Pas certain que celui qui a géré cette file soit le même que pour les bureaux physiques ou alors il a une meilleure compétence.

Enfin, dans mon confort d’un combiné mis sur haut parleur, j’ai entendu, fier d’entendre cette douce mélancolie d’une musique sans doute destinée à réveiller une certaine léthargie qui m’a permis d’attendre et enfin saisir l’heureux téléconseiller chargé de me répondre.

Après petit quiproquo, sans doute du à mon impatience, et peut-être un défaut d’explications préalables que je n’ai pas entendu, le titulaire chanceux d’un Cdi, enfin j’espère pour lui, me dit que j’ai bien raison puisqu’il a constaté tout ce que je tentais de lui dire.

S’il n’avait pas constaté de visu cette absence de remise d’un avis de passage, j’aurais eu tout tort.

Quel mauvais usager d’un bon service j’aurai alors été…

Quitter la version mobile