La marche n’est pas toujours d’avenir

Les forcenés de la Marche en avant forcée aiment tellement la Démocratie qu’ils veillent à son coût financier.

Ainsi, l’un d’entre eux s’est cru obligé de rappeler le coût d’une journée parlementaire pour tenter faire taire ses adversaires qui eux veulent converser en toute démocratie.

Si l’on arrive à suivre ce marcheur qui n’est pas premier de cordée, l’on constate que l’on peut arriver très vite aux limites de la Démocratie à la française.

L’on risque même d’arriver aux mêmes conclusions que pour les retraites : conserver le paradigme actuel c’est arriver à des pensions de retraite sur le mode libéral en étouffant la solidarité et c’est passer d’une Démocratie libre à une Démocratie autoritaire dépendant exclusivement de celui qui tient le portefeuille.

Où l’on apprend, pour qui ne se tient pas au courant de l’ensemble des nouvelles régionales du pays, dans un célèbre hebdomadaire, dont l’un des fondateurs vient d’aller voir ailleurs ce qui s’y passe, qu’un jeune homme de 19 ans est passé de vie à trépas d’une arrestation musclée à son décès inexpliqué en cellule de dégrisement.

Ce qui retient particulièrement l’attention ce sont les conditions d’interpellation qui ressemblent à s’y méprendre à celles employées pour calmer les ardeurs d’un manifestants de ces temps derniers, qui, somme toute, avait peut-être l’air patibulaire mais seulement vu la façon dont il avait été fanqué au sol sans espoir, lui non plus, de retour avec les mêmes fractures aux côtes qui n’en pouvaient plus de respirer soufflant le martyr.

Mais, d’autres étonnements, tels que ces informations de la police des polices, dont on ne sait pas trop qui protège qui, restées sous silence de cloche et le refus du juge d’instruction en place de faire sérieusement son travail en toute conscience professionnelle.

Il va falloir, là encore, nous expliquer que ces forces de l’ordre un peu agitées n’ont pas franchi une ligne jaune.



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