La liberté de faire pour les autres

Un des consultants, soi-disant invités, faisait remarquer au journaliste animateur vedette de sa tranche horaire d’émission libre que parfois il, et ses camarades collègues continuons le combat, faisait de drôle de choix dans les événements qu’ils traitaient.

La  réponse, sans doute apprise en haute école, ou par expérience auprès de leur maître, est qu’il parle de ce qui peut être intéressant pour leurs auditeurs attentifs.

C’est ainsi que l’on a entendu beaucoup parlé de l’élasticité du masque protecteur, des restaurateurs ne pouvant restaurer, des boîtes de nuit restées fermées alors que les très protecteurs clubs libertins seront à portes ouvertes avec usage libre des gestes barrières – l’un a même dit que mettre du plastique sur son sexe ne l’empêchait pas de pratiquer, alors un bout de tissu sur la muqueuse du haut devrait le faire.

Il faut savoir être inventif en la matière – nous savons tout sur la violence des ensauvagés et commençons à prendre conscience des cracks dans les squares et rues de certains quartiers.

Par contre, les mouvements d’artistes comédiens prenant en spectacle les salles mal nommées, silence radio et télé, ou presque.

Les ceux qui jurent qu’il suffirait de ne pas prendre les 1 et 2 premiers rangs pour éviter la contagion en ont marre de jouer les lions en cage.

Et si tourner en rond dans une pièce au carré peut se concevoir, l’on voit tout de suite la réduction de l’espace dans une en rectangle.

Mais seulement les décideurs journalistiques ont décidé que le petit peuple s’en foutait, trop pressé d’aller se presser sur les plages pluvieuses d’un week-end promettant l’Ascension vers un  jus de citron.

Paris Capitale de la France ne veut plus être le transit des travailleurs d’Île de France et des régions adjacentes.

Elle veut se réserver uniquement au transit des touristes bien plus rémunérateurs.

C’est Disney qui a décidé d’acheter tous les immeubles à venir pour distiller la bonne aventure.

Ce sont les bobos argentés qui sont ravis du spectacle nouveau qui leur est proposé sans avoir à prendre leurs places longtemps à l’avance.

Plus d’auto, c’est pour les bobos…

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