La justice a ordonné une nouvelle expertise concernant Vincent Lambert

Les juges du tribunal administratif de Chalons-en-Champagne dans la Marne ont été saisies par les parents de Vincent Lambert qui s’opposent, une fois de plus, à l’arrêt des soins décidés par le CHU de Reims, le 9 avril.

Ici il n’est pas question d’acharnement thérapeutique, mais d’acharnement judiciaire, orchestré par des maîtres de la procédure, et on n’arrive pas à mesurer la souffrance morale infligée à tous ceux qui suivent, de leur fait, ou contre leur volonté cette cascade de procédurière.

La situation est suffisamment connue pour qu’il ne soit pas nécessaire d’y revenir ici et, cette fois-ci, les juges ont estimé » nécessaire » à cette étape, avant de se prononcer « définitivement » sur l’arrêt des soins décidés par le CHU de Reims.

Le tribunal a ordonné le 20 avril, une nouvelle expertise pour déterminer le tableau clinique de Vinent Lambert, pour être en mesure de statuer sur la demande qui lui a été présente.

Dans un communiqué, les juges ont estimé « nécessaire « cette étape avant de se prononcer « définitivement » sur l’arrêt des soins décidé par le CHU de Reims.

Cette expertise devra déterminer si le tableau clinique que présente Vincent Lambert a évolué depuis 2014, date de la dernière expertise ordonnée que le Conseil d’Etat.

Cette nouvelle expertise a été ordonnée, bien que l’avocat du CHU de Reims eût rappelé à l’audience, devant le tribunal saisi en référé par les parents de Vincent Lambert, le constat du caractère incurable des lésions, de l’altération de l’état de santé général et de la totale dépendance à l’alimentation et à l’hydratation artificielle du patient.

Les parents de Vincent Lambert n’acceptent pas cette version de l’état de leur fils et, au cas où elle serait confirmée par la nouvelle expertise ils ne l’accepteront pas plus.

Ils ont saisi le tribunal administratif en référer, ce qui suspend la décision du CHU de Reims, mais une fois la décision attendue, rendue, il est impossible de dire, à mon sens que c’est la dernière.

C’est ainsi que l’on peut interpréter le droit.

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