Le réseau secondaire où la vitesse est majoritairement limitée désormais à 80 à Km/h et ce depuis le 1erjuillet est particulièrement touché, alors qu’en janvier on y avait constaté une amélioration de la sécurité.
Pour la Sécurité routière qui défend envers et contre tous, la réduction de 90 km/h, cette hausse de la mortalité est liée à la destruction des radars.
Depuis le mouvement des gilets jaunes, qui a démarré en novembre dernier, les radars fixes ont été lourdement vandalisés, selon le ministère de l’intérieur.
En conséquence, les automobilistes en infraction risquent moins d’être flashés et verbalisés, ce qui fait qu’ils roulent plus vite dans des zones dangereuses, cela explique l’augmentation des accidents, du nombre de blessés et de la mortalité.
Il y a relâchement des comportements sur l’ensemble des réseaux affirme l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière et aujourd’hui toutes les équipes techniques sont mobilisées pour tenter de remettre en service ces équipements, alors que certains radars ont été totalement détruits et sont à remplacer par des radars neufs.
L’association Prévention Routière, persuadée que les 80 km/h contribuent à épargner de vies estime que, la vitesse n’est pas la seule cause de cette hausse des tués en notant que les piétons et les cyclistes ont été grandement touchés en février, ce qui est lié aux dix jours ensoleillés au cours des quels les gens sont sortis , en soulignant que le facteur météo est réel, ce qui explique que tous les indicateurs sont au rouge.