Elle a été imaginée à l’occasion de la crise des gilets jaunes pour un exercice de démographie directe qui n’engage à rien, d’ailleurs le premier ministre a été très clair à ce sujet, seul le sujet choisi peut surprendre, faute de pouvoir soumettre des choix aux Français.
Édouard Philippe, en réponse à la question de savoir si les propositions faites par la convention seront examinées par le pouvoir politique « sans filtre » a dit « Je ne peux pas vous promettre que toutes vos propositions seront appliquées, je ne peux pas vous garantir que la Constitution peut être changée, ce que je peux vous garantir, c’est que vos propositions seront soumises à l’examen de l’Assemblée nationale et du Sénat ».
Après quelques réponses à des questions techniques plus précises, la délégation officielle s’est retirée, laissant les participants se regrouper par petits groupes, pour faire connaissance et commencer leurs travaux, avant qu’un paléoclimatologue ne leur délivre un exposé sur la multiplication des événements météorologiques extrêmes qui devraient se produire, pour éclairer leurs travaux.
En fait le sujet qui leur est soumis est un sujet à tiroir, celui des causes et celui des effets du réchauffement climatique.
Sur le premier, celui des causes du réchauffement climatiques, généralement admises, qui sont le fait de l’homme, provoquées par l’accumulation des gaz à effet de serre émis par ses activités, à laquelle le Groupe d’expert intergouvernental sur le climat de l’ONU, le GIEC, recommande de mettre immédiatement fin, pour maintenir la vie sur terre, ce qui se passe de tout commentaire.
Seulement, les décisions à cet égard doivent se prendre au plan mondial, certes la France, dont la population représente moins d’un pour cent de la population mondiale à son mot à dire, d’abord au sein de l’Union européenne et sur un plan plus général, compte tenu de sa position au sein du concert mondial, où elle est toujours écoutée.
On sait que pour mettre fin aux émissions de gaz effet de serre, la population mondiale doit changer son style de vie, ce qui suppose des sacrifices auxquelles le Français, pas plus que les habitants des autres nations, ne sont pas encore mures.
Par contre, il y a des mesures immédiates à prendre, de protection contre les conséquence du réchauffement climatiques, pour rendre la vie supportable, notamment contre les canicules, la sécheresse, les inondations, les tempêtes et l’érosion des côtes , qui relèvent de chaque pays sur lesquelles la convention citoyenne peut se prononcer utilement, maintenant qu’elle est en œuvre.