La canicule qui sévit en Asie est un signe avant-coureur de l’évolution climatique générale qui nous guette

Les COP sur l’évolution du climat se succèdent année après année, avec un accord général, arraché grâce à la ténacité de la représentation française, en charge de son organisation à Paris en 2015, dont est sorti l’accord de Paris, mais aucune avancée notable a été enregistrée depuis, malgré l’aggravation progressive des catastrophes naturelles, dont on parle sans plus.

Notre attention a été détournée du réchauffement climatique d’abord par une pandémie meurtrière du type de celle de la grippe espagnole du début du 20ème siècle, qui a déclenché une crise sanitaire, suivie d’une crise économique et financière dont on est loin d’être sortie alors que pour lutter contre la pandémie il y a des vaccins, par lesquels toute la population mondiale devrait progressivement, pouvoir être protégée.

Pour couronner le tout, le président de la Russie, qui a mal digéré l’éclatement de l’empire soviétique, caresse l’idée à le reconstituer, en commençant par envahir l’Ukraine en février de cette année.

Il a en face de lui le monde occidental, dont la puissance militaire réunion au sein de l’OTAN est nettement supérieure à la sienne, mais il y a l’arme nucléaire, dont l’utilisation signifierait la fin de la vie actuelle sur terre, une ultime menace alors que les forces vives du monde doivent s’unir pour limiter le réchauffement climatique, tout en faisant faire face aux catastrophes naturelles , dont la canicule qui frappe en ce moment l’Inde et le Pakistan ,est un rappel à l’ordre.

Nous passons actuellement en France par une période de sécheresse et de fortes chaleurs, mais sans rapport avec ce que passent en Asie, 49,9 ° C ont été enregistrées en Inde et 51 °C au Pakistan.

La canicule qui s’est abattue depuis le début de mars sur le nord de l’Inde affecte la santé de la population et oblige le gouvernement à distribuer de l’eau potable par camions-citernes, celle puisée dans le sol n’est pas n’est pas consommable, c’est une étuve à l’intérieur des habitations, il n’y a pas d’électricité pour faire fonctionner un ventilateur, depuis deux mois l’air est brûlant, sec et poussiéreux, on peut mourir de chaleur.

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