Jaune ou rouge ?

L’année sera-t-elle tricolore ? Il y avait déjà le jaune et le rouge ; les blancs sont, pour l’instant restés en leur châteaux d’Espagne.

Bizarre les étiquettes collées aussi facilement avec l’expérience du passé.

Pourtant le jaune est plutôt source de trahison, collaboration alors que le rouge rappel le sang souvent révolutionnaire.

C’est sans doute cela qui a frappé le plus les esprits inconscients du pouvoir, de la base ou des intermédiaires.

D’ailleurs, ce qui gênait aux entournures certains, c’est la volonté primaire des jaunes de voir baisser les charges sociales : plutôt une revendication patronale et bourgeoise d’individus pensant avoir suffisamment réussi pour se passer de la collectivité.

Mais, très vite, il s’est dégagé une volonté de démocratie et une demande d’efforts plus équitables : que les riches payent autant proportionnellement que les moins riches qu’eux.

Ainsi, les plus démunis verraient leur quote-part solidaire baisser tout en pouvant profiter des aides sociales destinées à ceux qui en ont vraiment besoin.

Aussitôt ce redressement, la haute classe moyenne s’est tout simplement désolidarisée sous prétexte des casseurs aux manifestations.

Or, c’est bien connu et vérifié, à chaque manifestation légale ou non, il y a tout le temps un temps pour la casse et le pillage.

Les forces de l’ordre ne peuvent pas tout faire : tirer sur les manifestants ou coincer les voyous bien connus de leurs services.

Mais qui oserait couper la main de celui qui le nourri ? Bien sur, le référendum pourrait être une porte de sortie très honorable.

Mais, ce que veulent les gilets jaunes, ce n’est pas de sortir mais bien d’entrer de pied(s) ferme(s) pour faire entendre leurs voix dans les institutions républicaines.

Et puis, si le résultat est autant détourné que celui des européennes ou Notre Dame des Landes, mieux vaut trouver autre chose de moins néfaste.

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