Jacobin, girondins

L’État est jacobin, marre que les décisions soient prises au plus haut sans connaissance réelle de la praticité du quotidien des territoires.

De plus il se permet de croire qu’il est au centre de tout, qu’il est capital.

Et de plus il se permet à l’insu de son plein gré d’oublier son côté révolutionnaire qui l’a longtemps porté et soulevé les foules.

C’est pourquoi les maires, les chefs de départements, les plus grands de régions se trouvent-ils une âme de girondins dès lors qu’ils ne se retrouvent pas au pouvoir central.

Mais eux-mêmes dans leur territoire qu’ils considèrent comme royaume, ils se comportent en jacobin.

C’est tellement plus enivrant d’agir que de subir.

Mais si ce sont les autres qui subissent, c’est tout bon.

Depuis que l’État centralisateur a constaté qu’il ne pouvait maintenir une politique nationale s’agissant de la lutte contre la Covid et ses cousins variants de toutes origines, il est décidé nationalement que les décisions seraient prises département par département où région lorsque cela fait sens.

Et, depuis, c’est la déferlante des maires et autres potentats régionaux d’être tout plein de plus d’idées que les autres concurrents.

Et c’est ainsi que si un patron politique départemental obtient des mesures pondérées fortes, l’un de ses vassaux maire de son état réclame le confinement le plus strict.

La dernière en date est la demande pressante de la maire madame de la Paris capitale voulant mettre sous cloche ce qu’elle croit être son domicile.

Boutez les franciliens de mon sanctuaire et vous verrez que nous sommes sains.

Sauf que l’honneur n’y est pas vraiment.

Comment peut-on être aussi sectaire un jour et vouloir pour son lendemain être cheffe de bande de la nation jacobine.

Avec ces gens là, on n’a pas le choix.

Tantôt c’est fromage ou dessert à leur choix.

Tantôt c’est tarte renversée et l’on fait tintin…

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