Intellectuel

100 intellectuels qui seraient tous d’opinions différentes leur permettant de s’écharper de temps en temps, se réunissent un temps pour crier haro sur l’islamisme.

Évidemment, que cette tribune soit dans un journal connu pour ses approches droitières et qu’à l’intérieur il est poussivement rappelé que cet appel est républicain fait par des républicains n’a rien à voir avec un parti de droite extrême ayant usurpé le nom en question.

Certes, la religion musulmane, comme, malheureusement, toute religion qui croit en son dieu, a vocation au prosélytisme dès lors qu’on laisse faire.

Mais, alors que pour d’autres religions, une certaine neutralité s’opère aux niveaux des états, sauf certainement nettement moins en pays d’Outre Atlantique sans nommer le clown qui y opère, nombre sont les pays, notamment d’Afrique, qui opèrent la confusion volontairement entre état pour tous et tous pour la religion.

Et, s’il s’agit de combattre ce mal religieux, j’aurais du mal à être contre.

Mais, s’il s’agit, comme je le subodore (désolé mais c’est la fête à la francophonie), une extension contre une population migrante entière, je fais plus que me poser des questions.

D’ailleurs, il est intéressant que ces intellectuels, fort absent du débat jusqu’à maintenant, se réveillent bien après avoir longuement réfléchi sur les pourquoi du comment d’une certaine formation antiraciste qui aurait exclu les blancs.

Et dans le propos, comme c’est rigolo, c’est le seul moment où l’écriture inclusive prend corps pour donner plus de poids à blanc.he.s.

Et je souris au constat fait que pour lutter contre le communautarisme qu’ils ont cru déceler en cette affaire, ils n’ont même pas pris la peine d’un débat avec les intéressés qui sont peut-être déjà condamnés, ce qui explique l’absence de débat contradictoire même s’il y a relent de pléonasme.

Mais il est vrai que pour avoir le droit de discuter avec ces gens la, il ne faut surtout pas faire partie de structure tentant de sortir d’un racisme qui devient de plus en plus ordinaire.

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