Information désinformative

Jusqu’à présent, ce qu’il y avait de bien dans l’information, c’est qu’il se passait toujours quelque chose à portée de mains.

Cela permettait de remplir les pages à rendre des journalistes ou le temps d’antenne des présentateurs pas toujours journalistes.

Tout le monde avait du boulot et c’était bien.

Mais, comme le métier attirait, il fallait voir ailleurs ce qu’il s’y passait.

d’autant plus que cela permettait aux aventuriers, explorateurs de contrées lointaines ou du genre humain ou animalier ou terrestre, de satisfaire leurs besoins primaires ou plus comme dirait Maslow tout en considérant leurs autres besoins.

Mais, cela attirait de plus en plus de monde, il fallait tenir le temps d’antenne à tout prix, informer à tout prix.

Le regard sur les journalistes s’attendrit du moment qu’ils apportent leur lot quotidien de connaissances.

Chats écrasés, ours des montagne, vols, raquettes de neige ou non, attentats, guerres voire, lorsque le grain à moudre se raréfiait, de bonnes nouvelles à faire gerber le métier.

Aussi, les réseaux sociaux se sont emparés de la chose la rendant encore plus inhumaine tant les vociférations, la délation est humaine.

Tu n’es plus journaliste, d’ailleurs la carte de presse, laisse-moi passé je suis pressé, est de plus en plus difficile à obtenir, tendant à vouloir faire de cet homme à carte un produit rare de marketing.

Chacun peut désormais déverser sa bile et remplir les commentaires de ses peurs, sa haine.

Ça verse à tout va dans les défouloirs, l’autre est attaqué à tout va pour tenter aller mieux soi-même : voisin, étranger, handicapé, beau pas beau, bête, méchant, tout y passe que ce n’est pas moi.

Et puis de temps en temps penser à sa famille et lui dire ce que je pense autrement que des je t’aime à faire vomir.

L’information est belle, jamais ridée car elle meure avant même d’être née…

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