Ce sont de bons parleurs, mais de mauvais conteurs… Ils ne cessent, au gré de leurs connaissances du terrain, faibles car la matière ne semble pas leur avoir été enseignée, de rectifier en hausse, heureusement car ils ne savent pas revenir en arrière, les majorations de budget déjà prévu, paraît-il, en amont.
Les élus en chambre s’arrachent les cheveux qu’ils leurs restent, obligés qu’ils sont de voter pour alors qu’ils savent qu’ils votent n’importe quoi.
Remarquez, l’on n’a même pas daigné leur demander leurs votes, pourtant acquis par avance tel un troupeau de moutons, sur la reconduction de l’état d’urgence décidée par décret.
Pourquoi donc se gêner ? Par contre, comme l’état de santé généralisée veut aller porter jusqu’en avril 2021, il faudra bien faire voter ces assemblées.
Simulacre de démocratie ? Non, il faudra au moins que les ministres motivent leur demande pour qu’elle soit acceptée.
Sinon, l’autoritarisme s’installe s’en en avoir l’air et c’est ainsi que la dictature arrive si un malsain devait prendre le pouvoir.
Il n’est jamais bon de laisser tous les pouvoirs entre les mains d’un seul homme, fusse-t-il premier de cordée.
A propos, l’hommage rendu au professeur lâchement assassiné était émouvant d’une cérémonie permettant un instant une certain union républicaine.
Espérons seulement qu’il ne s’agit pas là de vains mots (ou de vilains mots à l’intérieur) sans autres vrais actes prouvant notre volonté d’être toujours en république vraiment libre et démocratique.
Sinon, nous nous avons la Covid plus ou moins bien partagé avec nos amis européens.
Si un certain professeur savant de tout nous informe que la propagation de ce virus est principalement dû aux fêtes de réunions, ce qui explique le couvre-feu martial imposé, il ne nous explique pas la pourquoi du comment de l’obligation étendu du masque au travers des rues désertes de la plupart des villes rencontrées…