Il n’est pas dit…
Oui, c’est vrai que ce qu’il a dit n’a pas été dit.
Pour preuve c’est qui le dit qu’il n’a pas dit ce que d’autres ont cru entendre qu’il avait dit.
L’enregistrement d’une situation, à l’insu du plein gré de ses protagonistes ne peut valoir de preuve d’un comportement qui ne peut s’expliquer que si les paroles se rapportent au propos.
Or, en l’espèce, il s’agissait d’un cours magistral sur l’art et la manière d’enfumer l’autre.
Et, d’ailleurs, dès le départ, il avait dit qu’il prévenait d’avance celui qui oserait tenter rapporter ses propos des foudres judiciaires d’une justice bien placée.
Ça allait sans dire, mais cela va nettement mieux en le disant.
Tout un savoir faire qu’il a fait savoir à qui voulait entendre ses paroles bénites d’une eau qui ne l’était pas moins.
Il s’en est même excusé auprès de son ancien patron qui n’en a que faire puisque désormais il a trouvé les moyens de se faire du blé d’une autre manière.
Ah que c’est beau que désormais avoir affaire à une droite décomplexée n’ayant rien à envier à ses frères de droite qui, du coup, n’arrivent même plus à avoir des position extrêmes.
Mais au jeu de la vérité, si je mens je vais en enfer, il peut aller se rhabiller comme cette belle glacée qui d’un refus de patin s’est retrouvée nue comme un vers à soie que dont on ne saurait voir le sein à venir.
Ce qui ne l’a pas empêché, aidée en cela par son compère pas gloriot, de rester en bonne place pour aller chiper la première à des canadiens qui savent battre froid et ce que cela veut dire.
Celui qui ne pourra plus tenter de le faire, vient de se faire virer pour avouer qu’il ne la jouait pas collectif et que sa pomme seule comptait.
Sans doute un normand perdu au pays du froid.
Et qui est rafraîchissant, c’est ce leader skieur qui s’est fait prendre la main dans le sac, ou plutôt autre ailleurs, d’un baiser à son petit ami et qui en est fier tout en ayant regretté de ne pas avoir eu ce courage lors des jeux passés.
Et aucun nouvel orage entre le nord et le sud…