Il fut un temps

Il y a un certain temps, devenu très lointain, j’avais eu l’honneur et le plaisir d’encadrer des jeunes enfants, puis pré-ados et ados, dans le cadre de leurs vacances scolaires en montagne.

1 moniteur pour 6 enfants maximum et lorsqu’il y avait sortie, deux moniteurs devaient être présents.

Aujourd’hui, j’ai bien peur qu’il n’en soit plus ainsi puisqu’il manque du personnel qualifié pour tenir les rangs.

Il semble bien que l’essentiel est une paye misérable pour autant de responsabilité finale.

De même dans les crèches, par décret, désormais, une garde-enfants peut veiller sur 8 à 12 petits seule.

Et lorsque cette dernière s’absente pour ses propres besoins, les mêmes mômes se gardent tout seuls.

Vivement un décret obligeant ces salarié(e)s à porter des couches ! En fait, la France n’a été dirigée que dans un seul but : tenir le plan monétaire fixé par les capitalistes.

Et, à force de faire des économies de bouts de chandelles pour bien se faire voir, l’on accumule le déficit que nos enfants devront combler.

Les hommes politiques ont la même attitude : ils se lavent les mains comme leur a si bien appris Ponce Pilate qui pourtant n’était pas de pierre.

C’est vrai que décider d’un vote de défiance à l’encontre d’un gouvernement qui n’a pas encore dit son parti fait tache.

C’est d’autant plus irresponsable qu’il ne sera pas majoritaire.

En conséquence, ce sera une sorte de blanc seing donné à défaut de la validation d’un vote de confiance.

Drôle de stratégie pour ces apprentis sorciers.

Alors que pendant ce temps là, l’extrême droite apprend la leçon pour être in fine considéré comme un parti de gouvernement et se rendre à l’Élysée à dans 5 ans… L’état va, sans prononcer le mot, nationaliser notre champion de l’énergie.

Or, il est déjà actionnaire à 80 %.

Qu’est-ce que cela va changer à part de prendre 100 % des pertes actuelles estimées à 44 milliards d’Euros ?

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