Hospitalisation …

C’est dans un hôpital parisien que j’ai la chance de faire un séjour bien typique qui devrait me permettre de vous livrer jour après jour mes impressions et peut-être sentiments.

Il est vrai que la décision de prise en charge a été rapide puisque le matin du mercredi 12 (le jour même où un heureux veinard a gagner gros ; je m’en fiche : ne jouant pas), je voyais un professeur dans l’hôpital de ma belle ville presque provinciale.

Ni une, ni deux, voyant scanner et IRM, m’informe que je dois rejoindre les joyeuses équipes de mon professeur bien aimé ayant sur moi déjà opéré pour la même raison dix ans plutôt.

Un coup de fil, un temps de voiture et un rendez-vous sur le pouce (excuse marquise du passe-droit !), c’est décidé : jeudi 13, c’est mon jour de chance puisque j’ai tout le temps de vous écrire entre diverses interventions d’infirmières fort sympathiques et, semble-t-il compétentes. Pour le médecin, sans doute interne stagiaire, il n’en finit plus de se contredire : un jour opération pour le lendemain, suivi d’un désolé NON.

Commençons par un scanner de vérification (merci la SS), une petite perfusion dans l’attente d’un traitement de 7 jours comme un gigot qui ne le serait que d’heures.

L’équipe joyeuse vient tout juste de venir me confirmer tout cela sans pour autant savoir si l’opération se fera tout de suite après, juste le temps de trouver l’espace-temps et physique pour une intervention sans danger mais délicate.

J’ai néanmoins, eu à prendre repas, le premier d’un long pénible. Bien sûr, ce n’est pas l’annexe d’un célèbre traiteur, la salade n’est pas assaisonnée avec de l’huile d’olive ; mais, tout compte fait, il est évident que certaines cantines devraient s’en inspirer : j’ai gentiment accepté de manger l’entier des assiettes proposées !

À bientôt.