Enfin quelqu’un qui s’intéresse au véritable sort des salariés.
Le constat est que leur salaire augmente moitié moins vite que l’inflation lorsque augmentation il y a.
C’est le grand succès patronal que de tenir cette performance alors que les patrons râlent de ne pas avoir assez de main d’œuvre à leurs bottes.
Remarquez, c’est une vieille rengaine du patronat que de dire qu’à chaque fois ce n’est pas le bon moment de prévoir de sérieuses augmentations.
Il n’y a de bons moments que pour augmenter la durée de travail ou baissez les charges sociales.
Mais, il aurait peut-être fallu rajouter l’ensemble des minimum sociaux et pensions de toutes sortes.
Car avec une prévenance de 4 %, sans compter le retrait d’impôts pour les concerner, le compte n’y est pas ma brave Simone, surtout avec une inflation qui respire bon le 10 %.
D’ailleurs, pour mémoire, et de manière de ne pas ameuter les foules, rappelons que dans le calcul de cette inflation sont par exemple inclus les ordinateurs qui n’augmentent pas bien au contraire ou autres produits du même calibre.
Si l’on s’en tenait uniquement à l’alimentaire et vestiaire de monsieur tout le monde, alors là, nous frisons la délicatesse à 18 %.
Qu’on se le dise.
Mais, pour les économistes, ceux qui croient dur comme fer que la seule véritable, bonne saine est capitaliste, ou qui font semblant d’y croire par opportunité de carrière et de reconnaissance, il faut casser la spirale inflationniste même si les effets de cette politique va tout droit à plus de chômage.
Et pour les patrons c’est le Jackpot plus sûr que celui de la française des jeux.
Car si le gagnant a forcément joué, le joueur patronal gagne à tous les coups sont permis.
Ainsi donc, la banque d’Outre Atlantique qui ne voit aucune inflation réelle s’en invente une sous-jacente pour justifier la trique dont elle corrige les petits.