Fillon : non la droite s’est piégée toute seule !
J’ai lu dans le Monde que Fillon a dupé la droite alors qu’elle s’est piégée toute seule.
Cela a commencé par l’organisation de primaires à l’américaine par les deux parties qui se partageaient jusqu’à présent le pouvoir (PS et Les Républicains), au lieu de laisse s’affronter leurs chefs historiques.
François Hollande s’est dégonflé comme une baudruche vu les résultats de son quinquennat et Nicolas Sarkozy a été battu à la primaire de son parti par François Fillon.
Fillon avait un bon programme et aurait fait gagner son parti Les Républicains, aux élections présidentielles, si le Canard Enchaîné n’avait pas révélé ses turpitudes, alors qu’il se faisait passer pour un grand honnête homme.
En fait, Fillon a abusé, pendant des années à son profit et au profit des siens des lacunes du système, comme d’autres le font depuis des lustres, aux frais de la République où, à Bruxelles, aux frais de l’Union européenne.
Le système consiste à rémunérer des attachés parlementaires fictifs ou employés à d’autres taches, auxquels ils ont droit, sans rendre de comptes.
L’erreur qui a été fatale à Fillon c’est d’avoir accepté des cadeaux, des costumes de luxe, que le généreux donateur a payé, cette fois-ci par chèque, ce qui a permis à la justice de faire la liaison entre eux.
Face à cette situation, Fillon aurait dû laisser la place à un autre candidat de son parti, ce qui ne s’est pas fait, on sait seulement qu’Alain Juppé, qui a été sollicité à plusieurs reprises s’est toujours récusé.
Comme de son côté le candidat qui est sorti vainqueur de la primaire du parti socialiste ne faisait pas poids, est le moins que l’on puisse en dire, la voie était libre pour l’élection d’un candidat, venu de nulle part, qui a su combler le vide et occuper le terrain.
Les électeurs n’étaient pas dupes et ont manifesté leur dépit par un mouvement d’abstention inconnu dans le passé et un nombre record de votes blancs.
Emmanuel Macron, notre nouveau Président a bénéficié de cette situation et a fait élire dans la foulée une majorité de députés novices, adhérents à son parti, En marche, de fraîche date.
On ne peut que lui souhaiter de réussir avec celui-ci, dans l’intérêt de la France.