Fêtes

Les fêtes en général, c’est chouette, mais celles de fin et début d’année, cela l’est encore plus.

C’est le moment où l’on tente de se rappeler au bon souvenir de gens que l’on croyait ailleurs…

Et, au moment de recenser ceux à qui l’on va renouveler notre vrai souvenir et ceux que l’on va écarter, l’on se rappelle d’un passé pourtant encore présent.

Parmi d’autres, je me souviens de celui qui s’offusquait lorsque je doutais d’un sentiment d’amitié qui n’a rien renouvelé depuis que j’ai été écarté.

Ou de celle qui prenait gentiment de mes nouvelles et qui a fini de le faire constatant qu’en réalité je n’étais pas, ou plus, un danger pour la société qu’elle représentait.

Société qui m’a jeté comme un kleenex dont on a fini par s’apercevoir qu’il ne pouvait plus guère servir sinon à se salir le bout des doigts.

De ces sociétés qui riche comme crésus non n’ont jamais assez, plus de sécurité disent-ils, certes pour eux, mais pas pour les autres.

Et peu importe que l’on soit de l’économie sociale ; en voilà des mots vieillots qui n’apportent plus désormais que leur lot de maux.

Mais, je n’en dirais pas plus, coincé par un contrat de licenciement qui, par avocats interposés – dans ce milieu, monsieur, on en parle pas, on acquiesce ou c’est tant pis – prévoit avec une bonne indemnité pour 35 ans de services fournis et patati et patata, fortement accompagnée d’une clause aux petits oignons désireuse de vous clouer le bec.

Mais, dans les faits, les vrais, ce ne sont pas eux qui m’ont mais moi qui en est parti non désireux d’assister à un accouchement non désiré et inutilement douloureux.

Plutôt que la servilité, j’ai choisi la liberté même si au début elle avait un goût amère et que financièrement je ne sois guère gagnant même si un ponte (jeune coq) d’alors a affirmé que j’avais coûté cher.

Aussi bonnes fêtes à eux aussi…

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