Face à l’envolée des prix de l’énergie le ministre des finances a promis de les contenir en 2023

Le prix de gros de l’électricité vient de passe à 1 000 euros le mégawattheure, pour les livraisons 2023, contre 85 à 100 euros il y a un an, les cours du gaz, variable en fonction de sa provenance, évoluent à des niveaux historiquement haut, ce qui se répercutera sur les factures des consommateurs, à qui on demande de modérer leurs consommations, sans savoir quel sera le niveau de notre approvisionnement.

Bruno Le Maire, s’exprimant à Metz, au congrès des cadres de l’ancienne majorité absolue, a précisé que le plafonnement des tarifs réglementaires de l’électricité à 4 % serait maintenu jusqu’au 31 décembre 2022, qu’il n’y aura pas de rattrapage, pour le gaz, il a été moins clair, comme sur les modalités de contenir les prix de l’énergie, pour les consommateurs, prévu selon lui, le président de la République et la première ministre, en raison de l’envolée des prix.

Comme les boucliers tarifaires garantis par l’Etat ne peuvent pas perdurer à cause de leur coût, dans ce climat de hausse, il y aura des chèques énergie, pour les ménages les plus modestes, sous conditions de ressource à définir, qui permettront d’aider ceux qui ont le plus de difficultés pour payer leur facture d’énergie, les autres les paieront, à partir du 1er janvier 2023, plein pot.

Il a ajouté « Nous ne voulons pas que l’inflation se traduise par la brutalité économique pour les ménages français « en souhaitant que les effets de l’inflation, pour la population soient « lissés dans le temps » sans préciser de quelle manière.

Pour les entreprises, Bruno Le Maire dit vouloir simplifier l’accès au fonds de 3 milliards d’euros, mis en place pour celles qui ont des difficultés à payer leur facture d’électricité, en simplifiant les critères d’accès aux aides, dans les prochains jours.

Interrogé sur le coût pour l’Etat de ces aides et du plafonnement actuel du prix de l‘énergie, Bruno Le Maire a assuré que toutes les prévisions budgétaires ont été faites en intégrant les augmentations très fortes des prix de l’électricité et du gaz ; en affirmant « Nous ne sommes pas pris de court ».

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