Evolution du monde du Vin

vigne0907La Chine détient le deuxième vignoble mondial avec près de 800 000 hectares, derrière l’Espagne avec 1 021 millions d’hectares mais devant la France avec 792 000 hectares.

C’est en Chine et en Amérique du Sud principalement que les vignobles continuent de croître note l’Organisation internationale du vin, l’OIV, alors que les surfaces plantées se réduisent dans l’Union européenne, atteignant 3,4 millions d’hectares, soit un recul de 21 000 hectares.

En 2014, 104 millions d’hectolitres de vins ont été exportés à travers le monde, soit une hausse de 2,5 % en un an, principalement au bénéfice de l’Espagne, en hausse de 22 %, premier exportateur mondial, devant l’Italie et la France, qui n’occupe plus que la troisième place.

Par contre, la consommation mondiale, estimée à 240 millions d’hectolitres a diminué de 2,4 millions d’hectolitres, car on boit de moins en moins à table, aux repas et les jeunes ignorent souvent le vin, qui ne fait pas partie de leurs habitudes de consommation. Ils préfèrent les alcools forts qui leur permettent de s’enivrer à toute vitesse. Qui est une pratique très dangereuse. La consommation de boissons alcoolisées doit toujours être faite avec modération.

Mais, revenons au vin, la France exporte son savoir-faire au travers de ses œnologues, qui assurent le succès des vins produits à l’étranger, comme notamment le chardonnay, produit à partir d’un cépage bourguignon, facile à adapter.

Ainsi, le Chili et l’Australie sont respectivement les quatrième et cinquieme exportateurs mondiaux, alors que les États-Unis restent les premiers consommateurs, grâce aux Américaines, particulièrement friandes de chardonnay, produit à leur goût en Californie. La légende raconte, qu’elles auraient coutume d’en boire, en fin d‘après-midi, entre copines.

Le dernier acquis de la France est l’inscription au Patrimoine de l’humanité de la Bourgogne et de la Champagne, dans la catégorie « paysages culturels » ce qui devrait bénéficier au tourisme, mais pourrait aussi développer l’intérêt des investisseurs étrangers pour les vignobles français.

Ce sont les chinois qui s’intéressent aux propriétés viticoles françaises avec un tropisme marqué pour le Bordelais et leur poids commence à être significatif, comme l’atteste l’étude publiée par Vinea Transaction en juin dernier, qui s’est penché sur les investissements étrangers dans les vignobles français.

Il en ressort que les investisseurs chinois font jeu égal avec les Britanniques et détiennent respectivement 21 % et 22 % des propriétés passées sous pavillon étranger.

Viennent ensuite les Belges, les Suisses, les Allemands et les Américains, en sachant que globalement les acheteurs internationaux ne détiennent pas plus que 12 000 hectares, soit 2 % du vignoble français, mais leurs achats se poursuivent.

Cependant, la grande inconnue est l’action du changement climatique sur la viticulture, qui se déplacera, comme les autres cultures du Sud vers le Nord, mais sans y trouver ses terres de prédilection.

Ce sera la grande inconnue dont on n’a pas encore pris conscience.

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