Etude Livi : pour les femmes, la santé passe après

Livi, acteur de la santé en France, et l’Institut international One Poll abordent à l’échelle européenne la perception des femmes sur leur propre santé au quotidien. Sur les 9 000 Européennes (Royaume-Uni, Allemagne, Norvège, Suède, France), 2 000 Françaises de plus de 18 ans ont été interrogées sur le sujet entre le 26 avril et le 3 mai 2022. Les résultats indiquent que les femmes mettent la gestion de leur propre santé au second plan, même en cas d’apparition de symptômes inquiétants.

Les Françaises, ces européennes qui s’occupent le moins de leur santé

Les femmes françaises mettent la gestion de leur santé au second plan. Seulement 17% des Françaises interrogées affirment s’inquiéter de leur propre santé. Il s’agit du score le plus faible par rapport aux autres pays (24% au Royaume-Uni, 24% en Suède, 29% en Norvège et 39% en Allemagne).

 Par ailleurs, 70% des Françaises interrogées ont déjà reporté un rendez-vous médical malgré l’observation de symptômes. Et parmi elles, 16% n’ont finalement vu personne. La principale cause de ce rapport ou annulation concerne le fait de s’auto-diagnostiquer : 41% des Françaises indiquent que, selon elles, les symptômes n’étaient pas suffisamment sérieux pour consulter. Parmi les autres causes plébiscités, elles ont indiqué la difficulté d’avoir un rendez-vous (28%) ou le manque de temps (24%) mais aussi d’autres éléments de l’ordre de l’appréhension avec notamment la peur que les symptômes ne soient pas pris en charge sérieusement (18%) ou que les résultats soient pires que prévu (13%). Autre raison alarmante, 13% des Françaises ont répondu ne pas vouloir faire perdre de temps au corps médical.

Parmi les résultats auprès de 2 000 Françaises :

Dr Ségolène Puechlong : « Tous les symptômes nécessitent le conseil de professionnels de santé. Laisser traîner un problème, s’auto-diagnostiquer ou prendre des conseils sur internet par exemple ne sont pas des solutions viables. Au-delà de sa mission première qui est de soigner, le médecin a aussi un rôle de proximité, de confident sur des sujets de santé intime par exemple, où les échanges sont protégés par le secret médical.»

Sensibiliser médecins et grand public pour mieux appréhender les problèmes de santé féminine

Un autre point souligné par les interrogées concerne le manque de solutions médicales face à leurs symptômes. 70% des Françaises estiment ainsi, au moins une fois, ne pas avoir reçu un diagnostic complet lors d’un passage chez un professionnel de santé. Cette impression s’est notamment manifestée pour des problèmes spécifiques liés à la santé féminine pour 1 femme sur 3.

Conséquence, une légère défiance existe pour une 1 Française sur 5 en ce qui concerne la formation des médecins aux problématiques de santé féminine. Néanmoins, cette perception reste tout de même meilleure que chez nos voisins européens : 21% en France indiquent que les médecins ne sont pas pleinement formés aux problématiques de santé féminine contre 28% au UK, 30% en Norvège, 34% en Allemagne et 34% en Suède.

 Dr Ségolène Puechlong : « Certaines pathologies de santé féminine restent méconnues et sous-diagnostiquées. Cependant, au fil des années, la réponse des autorités de santé s’organise pour sensibiliser à la fois le corps médical et le grand public à différentes maladies telles que l’endométriose. Par exemple, chez Livi au-delà des dispositifs de formation pour nos médecins, nous sommes également partenaire de la campagne de sensibilisation “Toujours là” avec l’association Info Endométriose dont l’objectif est d’aborder l’impact de la maladie sur la vie quotidienne des femmes. »

Parmi les principales préoccupations en matière de santé féminine, les Françaises (tout comme les autres pays européens) ont placé la santé mentale en première position (40%), devant les menstruations (24%) et l’endométriose (24%). A noter que 56% des Françaises indiquent préférer des rendez-vous physiques pour aborder ces sujets particuliers, 11% préfèrent la téléconsultation et 25% n’indiquent aucune préférence entre ces deux modes de rendez-vous. Les pays nordiques sont plus ouverts à la consultation en ligne à ce sujet (17% en Norvège et 19% en Suède).

Dr Ségolène Puechlong : « Le numérique peut apporter une réponse adaptée aux problématiques liées à la santé féminine qu’il s’agisse de l’accès direct aux praticiens ou de l’orientation des patientes vers le bon professionnel. Dans ce contexte où de nombreuses femmes indiquent manquer de temps pour consulter ou éprouvent des difficultés à trouver des rendez-vous, la téléconsultation représente un complément aux rendez-vous physiques. L’objectif étant aussi de proposer un parcours de soins digiphysique pour pallier aux problèmes de déserts médicaux et assurer une meilleure organisation des soins pour améliorer le quotidien des professionnels. La téléconsultation a aussi l’objectif de lever les blocages concernant l’appréhension à se faire accompagner par un professionnel et la reconnaissance d’un mal-être et favorise souvent la libération de la parole. »

A propos de Livi

Implanté en France depuis 2018, Livi se positionne en tant qu’offreur de soins complets et de qualité, avec une prise en charge des patients en téléconsultation et en présentiel.

Kry, sa maison mère, est le géant Suédois de la téléconsultation qui joue un rôle de premier plan dans la digitalisation des soins à travers l’Europe avec une présence dans plus de 30 pays. En 2021, Kry a levé 262 millions d’euros, portant ainsi sa valorisation à 2 milliards de dollars. Livi emploie 330 médecins généralistes et spécialistes inscrits à l’Ordre autour d’un projet médical innovant basé sur la qualité. Livi facilite l’accès aux soins pour tous en intervenant en complément du canal habituel de prise en charge des patients, notamment lorsque celui-ci n’est pas disponible (surcharge du cabinet du médecin traitant, cabinet fermé, week-end, etc.)

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