Et voilà le travail

Aujourd’hui, les surveillants de prison ne veulent plus travailler comme on leur en impose… Ils ne croient pas plus en la promesse d’embauche de 1 200 nouveaux.

Non pas parce que les promesses n’engagent que ceux qui les croit et non pas ceux qui les formulent, mais, tout simplement dans une vérité crue, ils ne croient pas que de nouvelles recrues bien formées acceptent pour un petit Smic et des Rtt non prises, de se faire cracher dessus par quelques extrémistes de tous crus surtout les plus extrémistes.

Hier, c’était aux infirmières de faire savoir leur colère.

On ne les a pas entendues ; et désormais il y a pénurie et de plus en plus celles qui exerçaient par vocation s’en retirent pour gagner leur pain ailleurs.

Il en va de même pour les médecins généralistes à qui l’on a fait croire qu’ils gagneraient comme les radiologues et autres compères.

Et pour leur faire bien comprendre, on s’ingénie à les payer moins qu’un plombier qui au passage de ces derniers se sucrent des sos passés.

Mais qui est-ce donc ce « on » ? hier c’était les informaticiens qui imposaient leur loi d’airain en vous traitant de crétins.

Aujourd’hui, ce sont d’anciens comptables qui pendant longtemps se sont crus chef de personnel et qui n’arrivent plus à se retrouver dans ressources humaines – perso je préfère relations humaines peu en pratique dans nos belle entreprises d’aujourd’hui.

Mais, ils ont de la chance, ils ont progressé avec leur temps et se font dénommer Financier.

Et c’est au nom de la finance que tout est dit et disparaît le vrai métier pour lequel une entreprise est crée.

D’entité de support qu’ils ne supportaient pas, ces maîtres de la finance ont pris le pouvoir pour imposer leur seule vue d’enrichissement sans cause d’actionnaires à leur solde…

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