Éphéméride : ça s’est passé un 17 juin

17_juinLe 17 juin 1789, par 490 voix contre 90, le Tiers État prend la décision de créer une Assemblée nationale, elle retire le droit de véto du roi sur les décisions de l’Assemblée Pour se faire entendre, l’Assemblée menace la suspension de la collecte de l’impôt. Le clergé rejoindra l’Assemblée le 19 juin et elle sera déclarée constituante.

Le 17 juin 1885, la statue de la Liberté, nommée « la Liberté éclairant le monde », qui a été créé par le sculpteur Frédéric Auguste Bartholdi avec une armature conçue par Gustave Eiffel. Elle est démontée, stockée dans plus de 200 caisses, elle a mis 2 mois pour traverser l’Atlantique à bord du navire français Isère. Mais, la statue ne sera remontée et inaugurée qu’en octobre 1886, le socle qui doit l’accueillir n’étant pas terminée.

Le 17 juin 1940, le Maréchal Pétain appelé à trouver un accord avec l’Allemagne nazi, prononce un discours à la radio, dont voici un extrait « A l’appel de M. le président de la République, j’assume à partir d’aujourd’hui la direction du gouvernement de la France. Sûr de l’affection de notre admirable armée, qui lutte avec un héroïsme digne de ses longues traditions militaires contre un ennemi supérieur en nombre et en armes, sûr que par sa magnifique résistance elle a rempli son devoir vis-à-vis de nos alliés, sûr de l’appui des anciens combattants que j’ai eu la fierté de commander, sûr de la confiance du peuple tout entier, je fais à la France le don de ma personne pour atténuer son malheur.
En ces heures douloureuses, je pense aux malheureux réfugiés, qui, dans un dénuement extrême, sillonnent nos routes. Je leur exprime ma compassion et ma sollicitude. C’est le cœur serré que je vous dis aujourd’hui qu’il faut cesser le combat.
Je me suis adressé cette nuit à l’adversaire pour lui demander s’il est prêt à rechercher avec nous, entre soldats, après la lutte et dans l’honneur, les moyens de mettre un terme aux hostilités.
Que tous les Français se groupent autour du gouvernement que je préside pendant ces dures épreuves et fassent taire leur angoisse pour n’écouter que leur foi dans le destin de la patrie. »

Le 17 juin 1962, le FLN (Front de Libération Nationale) avec Abderahmane Farès (président de l’Exécutif provisoire algérien) et l’OAS (Organisation Armée Secrète) avec Jean-Jacques Susini (chef de l’OAS), à la suite de négociations, passent un accord pour mettre fin aux attentats et à la violence. Cet accord fait suite aux accords d’Evian signé au mois de mai et marque la volonté de retrouver la paix en Algérie.

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