Cette enquête a révélé des « manquements » de nature à justifier deux procédures disciplinaires, l’une à l’encontre de l’ancienne directrice qui n’était plus en fonction au moment des faits, et l’autre à l’encontre d’un surveillant, directement impliqué pour avoir fait preuve d’un « net défaut de vigilance » en restant sans motif éloigné des faits, qui ont duré neuf minutes, conclut le rapport de l’inspection générale de la justice, l’IGJ, publié sur le site de Matignon.
Quant à l’ancienne directrice de la prison, qui n’était plus en fonction depuis dix jours, on lui reproche « l’insuffisance de son management » et l’absence « de gestion appropriée » des commissions d’évaluation de la dangerosité des détenus, en faisant une série de recommandations que la première ministre a décidé de suivre intégralement, a fait savoir son cabinet comme quoi, ce drame sert de leçon.
Le détenu qui l’a agressé dans la salle de sport, a été mis en examen pour assassinat en relation avec une entreprise terroriste, en raison de ses antécédents, il purgeait plusieurs peines, dont une de neuf ans, pour association de malfaiteurs terroristes.