En France nous sommes entre deux phases de canicules qui permettent de réfléchir
Vendredi 27 juin des Parisiens ont enregistrés à l’ombre, des températures bien supérieures à celles annoncée par Météo-France, qui se rapprochent du record de 40,4 degrés, enregistrée le 28 juillet 1947 dans la capitale et on nous annonce une remontée des températures, dès le début de la semaine prochaine.
Pendant ce temps, des incendies, la sécheresse et des inondations dévastent notre planète, marquée par le réchauffement climatique dû en partie aux activités humaines, qui se manifestent par des émissions de gaz à effet de serre, qui l’accélèrent, aux dires des experts.
La population de notre planète est passée en peu de temps de 1 à près de 8 milliards d’individus et ne cesse pas, pour le moment, d’augmenter, au point de consommer plus de richesses naturelles, qu’elle peut produire.
L’espérance de vie de la population des pays développés n’a pas cessé d’augmenter depuis la fin de la seconde guerre mondiale et celle des pays, du Sud, en voie de développement, cherchent à rattraper leur retard sur le Nord.
En conséquence, leur besoin en énergie ne cesse d’augmenter, alors que le monde, sous l’égide des Nations Unies, cherche à réduire le recours aux énergies fossile, leur consommation, notamment de charbon, disponible en grande quantité, ne cesse d’augmenter.
Les quelques 196 pays membres de l’ONU ont réussi en 2015 à l’issue de la COP 21 réuni à Paris, à conclure un traité international ayant pour objet la préservation du climat.
En vertu de ce traité, les pays développés du Nord, se sont engagés à venir en aide aux pays du Sud, au plan technique et au plan financier, de s’adapter à cette nouvelle donne, sans laquelle le réchauffement se poursuivra.
Pour cela, il faudra une secousse sérieuse, qui est en train de se produire, avec des température de plus de 40 ° C en Californie et à Tokyo , 36,6° à Montréal et 32,5 ° au-delà du Cercle polaire, en Suède, pour faire prendre conscience au monde, de sa situation intenable vers laquelle nous évoluons, avant qu’il ne soit trop tard.