Réflexions

En cette fin d’année parlons des bonnes nouvelles de 2018 concernant l’avenir de la planète

Tout le long de l’année, nous avons alerté nos lecteurs sur tout ce qui nous attend dans les prochaines années, or le monde n’est pas resté inerte bien que l’essentiel reste à faire et que la communauté mondiale piétine, devant les décisions qui s’imposent, tant elles seront douloureuses pour les populations.

Signalons d’abord qu’il ressort de la liste des espèces menacées établie par l’Union nationale pour la conservation de la nature, l’UICN que des espèces comme le gorille des montagnes se portent un peu mieux et passent de la catégorie « en danger » à la catégorie « vulnérable » même si ça ne passionne pas le grand public mais est le résultat d’un pas dans la bonne direction.

On sait que des États prennent des engagements pour conserver des zones de la planète très fragiles, c’est le cas de la Grande barrière de corail que l’Australie cherche à protéger, ce qui mérite aussi d’être signalé.

Ailleurs, de nouveaux espaces protégés sont en voie de création, en Nouvelle Calédonie, pour la protection des eaux territoriales, au Brésil au large de l’embouchure de l’Amazone ou encore en Russie, à Sakkha, dans le Nord-Est de la Sibérie.

La France est actuellement le pays accueillant le plus de sites sur la liste verte de la Conférence des Nations Unies sur la biodiversité, de fait de ses territoires d’outre-mer.

La nouvelle la plus importante est l’augmentation de la part des renouvelables dans la production d’énergie, ce qui montre que c’est possible.

Près de chez nous, en Grande Bretagne, en 5 ans, la capacité de production d’électricité liée au renouvelable a triplé au point que les énergies fossiles ont maintenant une capacité de production inférieure au renouvelable du pays.

En France, la production d’électricité renouvelable a progressé de 6,6 %, par rapport à 2017, malgré les recours systématiques, une spécialité française, déposée contre tout projet, par des professionnels de la contestation.

Au Portugal, champion du solaire en Europe, en mars dernier, sa production verte a dépassé la consommation nationale et elle a exporté le surplus en Espagne, sa voisine.

Il faut citer des pays comme le Kenya qui a fortement développé son principal site de géothermie, qui fournit la moitié de l’énergie du pays, ce qui porte la part du renouvelable à 85 % de sa consommation.

Malgré les centrales thermiques au charbon construites encore par la Chine, selon le Global Carbon Project publié le 5 décembre, plus de la moitié des nouvelles installations de production d’électricité mises en service dans le monde sont des parcs éoliens ou solaires.

Si la COP 24 qui a eu lieu en Pologne n’a pas été d’une grande importance pour la sauvegarde du climat, elle a, malgré tout, permis d’adopter les règles d’application indispensables à la mise en œuvre de l’accord de Paris sur le climat de 2015, alors que toutes ces négociations sont longues et difficiles et se préparent heureusement entre deux COP.

Dans d’autres domaines importants, il faut signaler la guerre au plastique déclaré par l’Union européenne dont les dernières décisions du Parlement, réuni à Strasbourg, ont entériné l’interdiction des plastiques à usage unique dans l’Union européenne, d’ici 2021.

L‘Europe a également interdit l’usage de trois types d’insecticides, nuisibles aux abeilles et le Parlement et le Conseil ont abouti à un accord relatif à la limitation des émissions de CO2 des voitures neuves, d’ici 2030.

Toutes ces décisions, liées au climat, à la lutte contre la pollution et à la préservation de la biodiversité, vont de pair.

Judex

Judex est un juriste de la vielle école qui a fait sienne la maxime du professeur Léon Mazeaud, son président de thèse de doctorat , "Que le droit ne s’apprend pas mais se comprend "  en ajoutant " à la condition d’avoir, si possible, l’intelligence du droit "

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