EDF dévoile la vérité sur sa production et sur sa facturation
Notre producteur national d’électricité profite de l’envoi du relevé annuel de consommation et de facturation aux abonnés mensualisés, fin mars, pour leur donner un certain nombre d’informations.
Alors que les pouvoirs publics nous font croire que le nucléaire ne présente que 75 % du mix électrique français et qu’il est urgent de le ramener à 50 %, pour tenir les engagements pris, pour des raisons politiques, envers les « verts », la réalité est tout autre.
Il est écrit, noir sur blanc, sur les documents reçus par les abonnés que l’origine 2016 de l’électricité vendue par EDF était de 89,13 % nucléaire, 5,53 % renouvelables, dont 4,51 % hydrauliques, 1,44 % charbon, 2,58 % gaz, 1,32 % fioul, ce qui donne une autre information sur l’importance de nucléaire dans le mix, qui se passe de commentaire.
Par contre, le faible impact du renouvelable surprend, en raison du bruit fait autour et de l’avenir qu’on lui prête, alors que la France est en retard sur son programme et ne pourra pas, n’en déplais à Nicolas Hulot, ramener sa part à 50 %, dans un avenir prévisible.
Au contraire, il faudra probablement construire de nouveaux réacteurs, pour remplacer la production de ceux qui arriveront en fin de vie.
Maintenant, parlons de la facturation, la facture que j’ai sous les yeux est la mienne, elle s’élève à 293,93 euros TTC pour une consommation stable et jugée normale par EDF, le chauffage et l’eau chaude étant fournis par l’immeuble.
Ce qui me surprend, c’est la répartition des 293,93 euros, entre les différents postes :
107,11 euros seulement vont à la consommation et, presque autant, soit 97,12 euros vont à l’abonnement, ce qui n’incite pas à réduire sa consommation, comme le demande EDF, pour le compte de l’état.
À ces montants, qui sont hors taxes, s’ajoute la TVA, soit 35,11 euros perçus au passage par l’État, plus une somme non détaillée de 54,59 euros de taxes et de contributions, également passible de la TVA, une taxe, perçue sur des taxes, comme sur les carburants à la pompe.
Il s’agit de transferts de charges sur les consommateurs, qui ne figurent pas dans les prélèvements fiscaux et sociaux affichés par l’état, mais qui réduisent le pouvoir d’achat des habitants.
Cela aussi se passe aussi de commentaires.