Drôle de tour
A gauche à droite, la même chanson : tout à droite, tout à gauche.
Ainsi, en France désunie, il y a deux clans aux antipodes, ceux qui croient à une gauche généreuse et ceux qui croient à une droite rigoureuse.
Que vont décider les électeurs au printemps prochain ?
En tout cas, tour de cochon pour les sondeurs ayant fait le grand saut vers leur incompétence ; ou, plus surement, ils sont revenus à leur vrai place : la photographie d’un instant, certainement pas la connaissance d’un futur.
J’en connais qui doivent bien rigoler de ces pieds de nez et espérer que tout cela leur servira.
Mais si le raisonnement est poussé, une certaine doit se poser des questions d’autant plus que tout à coup apparait un parti défendant vraiment les intérêts de ceux qui croient en vie meilleure pour tous et un en embuscade de cette gauche de banquier qui pourrait bien lui ravir le reste.
Mais, je ne suis ni sondeur, ni fakir.
Pour en revenir à ce drôle de tour, sans essayer de penser le second, il est tout de même désolant de constater ce langage d’un à peu près perdant « après moi, le déluge ».
Il a fait une politique que ceux qui ont voter à cette dernière primaire réprouvent. Pourquoi dit-il que la gauche est morte ?
Parce qu’il a trop bien appris à son école de tout le monde doit faire pareil, circulez il n’y a rien à voir.
Parce que les responsabilités c’est le renoncement de mieux vivre ensemble, mais au contraire c’est l‘encouragement de l’individualisme : soit fort mon fils, tu vaincras.
Au fait, un truc assez bizarre, pratiquement aucun relai des chiffres de ce premier tour. Juste, l’info concernant les deux actuels élus, mais rien, ou vraiment pas grand-chose sur le reste…
Drôle de tour.
