Des manifestations violentes pour éradiquer la violence

Les manifestations pour que cessent les violences gratuites de certains policiers, qui parfois se transforment en policières tant l’institution se confond avec la grande muette, se traduisent par la tombée de statuts édifiées de ci-delà.

Bien entendu, ceux qui se disent bonnes gens crient au scandale, voire même peut-être certains disent que l’on pollue les eaux où sont rejetés ces marques d’un temps (de)passé.

Mais que dire de laisser passer les enfants chaque jour devant le symbole d’un homme exposé sur la place publique.

D’aucun penserait aux avancées inestimables faites par ce dernier dans son temps.

Mais, savent-ils qu’en sous-main, il est donné à vénérer des faiblesses coupables rendant le négatif plus puissant que le jugé positif ? Est-ce que l’on trouverait normal de dresser une statue, une plaque, à la mémoire d’un tueur en série sous prétexte qu’il a donné quelques oboles à sa ville ? Si hier, cela a été considéré vrai, pourquoi vouloir contester le regard de l’autre côté d’une médaille qui ne sent pas bon et déshonore toute une population ? Bien sur, il n’est pas question de jeter l’opprobre sur une personne qui aurait eu un mauvais comportement de jeune jeunesse.

Mais, s’il en vit, s’il ne renie pas, de quel droit empêche-t-on la victime de le crier bien fort ? Par contre, certaines associations qui se disent victimes semblent vouer un certain culte d’anciens chefs africains qui sans scrupule aucun pratiquait l’esclavage sur leur propre population.

Alors pourquoi demander seulement au français de s’excuser sur les actes commis dans le passé.

Faut-il s’excuser sur la fin de l’esclavage réclamé par la France trouvant indigne la situation rencontrée ? Bien sur que non, il faudrait à mon sens une coalition sans arrière-pensée de fierté de race, qui serait prétendument supérieur à l’autre.

Je ne peux parfois ne pas penser à une phrase entendue sur un bénévole d’une association caritative destinée aux réfugiés : « ne le considère pas, ce n’est qu’un petit blanc ».

Et ce n’est pas une brève de comptoir.

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