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Des hausses vertes

Je suis un bon occupant des locaux dont je suis propriétaire. L’énergie, cela me connaît et j’en sais l’importance.

Aussi ais-je suffisamment d’énergie pour y porter attention.

Ainsi, 2019 aura fait fort par rapport à 2018 puisque la consommation d’un mois d’hiver est passé de 1371 Kwh à 1253 pour 2019.

Cocorico, et de plus sur la plan tarifaire, le gain a été de 19€ pour un seul mois chauffé.

J’ai recommencé cette année-ci pour descendre à 1183 Kwh.

Au passage, sachez que pour les deux premiers mois, j’ai atteint un record perso de 2592 alors qu’un ménage semblable au notre fait en moyenne 5438 Kwh.

Mon fournisseur et consort sont fiers de mois d’avoir suivi scrupuleusement les conseils pour un bon maintien de cette bonne vieille terre.

Mais, mais, il y a comme un problème : si en 2019 j’ai payé pour le même mois 194€, pour 2020 j’en suis à 198€.

remarquez, ce n’est pas grand-chose.

Mais, cela un relent de baisse des aides sociales pour le logement qui m’éloigne encore un peu plus de la théorie du ruissellement si chère à notre illuminé impérial.

Un sondage des plus sérieux nous informe que les français, au petit lever, se précipite pour voir ce qui se passe sur leur smartphone.

L’on dit les français, mais malheureusement les françaises sont également concernées.

Toute médaille a son revers, mais chacun le sait : lorsque l’on a eu en première partie les effets du revers, l’on peut espérer que ceux de la face apparaissent vite.

Bien sûr, il est certain que la croissance de notre économie actuelle et le Pib national perde en valeur.

Mais cela pourrait annoncer la naissance plus rapide que prévue d’une autre économie.

En effet, le pays du soleil levant constate, avec une agitation forcée moins fébrile, qu’il peut de nouveau voir le ciel bleu en sa capitale.

Les entreprises françaises voient bien les effets néfastes d’une production internationale.

Le monde terrestre enregistre une baisse de 6 % de sa pollution.

Vous allez voir, bientôt écologie rimera avec capitalisme…

Jean-Claude Barousse

Photographe autodidacte, sans renier son passé “argentique” il a immédiatement pris le “virage numérique” et s’exprime principalement au travers ses images de paysages naturels et urbains. Il publie des articles et tutos dans des revues photographiques notamment les éditions Oracom et pour le compte de RiskAssur. Réalise des chroniques dans un site forum “Photophiles.com” et aide les membres de son forum “PhotoClub” à progresser dans leur pratique photographique. A la demande, il expose ses photographies originales individuellement ou lors de manifestations collectives et donne des cours sur les prise de vue et le développement numérique. Est membre de diverses association d’artistes picturaux”

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