Dans l’histoire de la course en solitaire menée par deux coqs se prenant pour des loups, l’on sait que la tendance forte est pour l’un qui devrait prendre la place de l’autre qui, contre toute évidence, montre encore ses crocs.
Mais, ce qui est le plus étonnant c’est le soutien d’un parti qui se dit républicain, on se demande bien pourquoi.
Pourtant, à lire les résultats, l’on comprend mieux le pourquoi.
Tout d’abord, il y a cet électorat qui a monté d’un cran et devient une véritable base de guerre à travailler encore pour devenir encore plus fort.
Mais, surtout, il y a cette menace aggravant l’incertitude du présent qui va venir.
Non content de perdre la présidence, de voir en poste de vice une femme issue, de surcroît, de l’immigration, ils constate effarés, ces républicains bien pensants, que les hautes chambres semblent bien leur échapper.
Ainsi, si c’était l’évidence même de celle des représentants où il n’y avait plus grand-chose à faire que tenter sauver les meubles, ce n’était pas le cas du Sénat.
Jusqu’alors, il était chasse gardée.
Mais, désormais, il faudra se le partager coude à coude avec la majorité désormais au pouvoir, voir accepter de vivre en minorité.
Ce sera dur, surtout si le chef persiste à passer son temps désormais libre au golf.
Peut-être est-ce pour ce dernier, une manière désinvolte de constater les dégâts causés par ses trous laissés.
Il n’a même pas l’excuse de s’être laissé emporté par un tsunami de vague déferlante, lui qui a pourtant su résister au virus tueur de vieux baveux.
Mais papy veut entrer en résistance, et pour bien le faire voir, il va se créer sa belle télévision.
C’est encore ce qu’il sait mieux faire si ses affaires précédentes en péril ne le rattrapent d’un mauvais souvenir d’actes contraires au cours de sa vie hors présidence.
