J’ai vu passé un titre publié par Le Monde au sujet de la disparition des abeilles, mais ça ne le limite pas à cet insecte, c’est plus général.
Je m’en suis fait la réflexion durant mes vacances en août, que je passe toujours en Bourgogne, avec une certaine habitude de la faune et de la flore.
Avec l’interdiction d’arroser, des pelouses jaunies et peut de fleurs, mais ce n’est pas important, ça repoussera au printemps.
Mais, plusieurs constats de disparations :
- Malgré sa protection anti-tiques, puces,… les années passées, se retrouvez 1 ou 2 fois par semaine avec une tique sur la peau, dans la fourrure. En 3 semaines, pas une seule tique !
- Dès la mi-août, les guêpes arrivent en nombre et perturbent les repas, obligeant à mettre des pièges. Pas une seule guêpe, ou pratiquement. Il y avait également quelques frelons, j’en ai vu un seul. Je n’ai pas vu une seule abeille.
- Pas de moustiques, ou très peu, juste quelques taons et quelques mouches, mais rien d’envahissant.
- Quant au pare-brise de la voiture, même sans faire beaucoup de kilomètres, il y avait toujours quelques impacts d’insectes… cet été… rien pas un seul. Soit, ils ont appris à traverser, soit ils ont disparu
Bien entendu, c’est simples constats, ne valent pas une étude réelle de la situation. Mais, c’est le premier mois d’août, qu’il n’y a pas d’insectes. Bien entendu, des repas sans être embêté pas des guêpes, c’est agréable, mais ce n’est pas une situation normale.
Que se passe-t-il ?
Ce phénomène est peut-être dû aux canicules de ces derniers mois et à un été relativement chaud. En tous les cas, c’est une situation à surveiller de près. Même si on ne les trouve pas toujours sympathiques, tous ces insectes un rôle à jouer dans la biodiversité de notre planète.
Pour rappel, nous n’avons pas de planètes de secours.
