Comment illuminer l’anthropologie judiciaire avec le scan 3D ?

Un éminent anthropologue judiciaire américain cherchait un moyen de scanner en 3D des os pour tenter à sa manière de révolutionner l’anthropologie judiciaire. Des squelettes ainsi que des scènes de décès scannés complètement et rapidement avec un post-traitement minimum afin d’optimiser le relevé de toutes les preuves potentielles.

Dans la plupart des endroits du monde, lorsque la police trouve un cadavre ou un squelette dans la nature, elle s’empresse souvent de le placer dans un sac et de l’emporter dans un laboratoire judiciaire ou chez un médecin légiste pour l’examiner et essayer de déterminer la cause du décès et d’autres détails. Si vous interrogez un anthropologue judiciaire à ce sujet, il vous dira que c’est comme ramasser une pomme tombée d’un arbre, l’emporter quelque part, puis l’étudier pour essayer de comprendre comme elle a poussé et d’où elle vient.

La scène de crime, partie majeure de la résolution d’une enquête, mais sous-estimée…

D’après l’anthropologue judiciaire Dr Dennis Dirkmaat, « lors d’une enquête sur une scène de décès extérieure, le contexte est énormément sous-estimé. Des informations cruciales peuvent être trouvées à l’endroit où le corps a été découvert, mais elles sont souvent totalement ignorées par les enquêteurs…»

Depuis plus de vingt ans, le Dr Dennis Dirkmaat et ses étudiants aident la police et les médecins légistes sur une moyenne annuelle de cent scènes de crime extérieures.

Au laboratoire, Dennis est expert dans l’art d’examiner les os et de comprendre le genre de traumatisme qu’ils ont subi. Il transmet son savoir à ses étudiants, qui, au fil des mois, apprennent à déterminer si une personne est morte de causes naturelles, a été tuée, ou s’est suicidée ; si le corps a été déplacé et comment.

La médecine légale, une science qui dépasse désormais, la fiction

Une étape essentielle de l’enquête de Dennis consiste en l’utilisation d’un scanner 3D portable pour numériser les ossements humains. L’anthropologue transforme ces scans en modèles 3D numériques couleur pour les examiner de plus près et de façon plus détaillée, ainsi que pour les archiver dans sa nouvelle « Encyclopédie des os ».

Cette encyclopédie deviendra rapidement, espère-t-il, une précieuse base de données de référence pour les enquêteurs. Cette base de données ayant vocation à s’ouvrir aux médecins légistes et enquêteurs du monde entier.

Après avoir essayé divers modèles de scanner 3D, Dennis a trouvé chaussure à son pied avec les scanners 3D portable d’ultra-haute résolution, ayant un niveau de détail qui va bien au-delà de ce que l’œil humain peut percevoir.

Après le scan, il faut traiter les images dans un logiciel tel qu’Artec Studio. Le logiciel sert à enregistrer et à aligner les scans créés par le scanner.

La disruption de l’anthropologie judiciaire par le scan 3D

En combinant le trio formé par Artec Space Spider, Artec Leo et Artec Ray, Dennis a trouvé une solution efficace pour numériser une scène de décès entière avec un niveau de détail extraordinaire. Plus rien ne manque.

Le scan 3D change la donne. En créant des copies numériques parfaitement identiques d’os puis en les imprimant en 3D, on peut enfin avoir des répliques exactes d’os qui serviront de preuves au tribunal et seront des outils vitaux pour les enquêteurs.

« Le scan 3D a véritablement révolutionné l’anthropologie judiciaire. Les résultats sont spectaculaires. Mes étudiants comprennent rapidement le processus de scan, et le niveau de détail que nous obtenons aujourd’hui est tout bonnement incroyable, en particulier compte tenu du peu de temps nécessaire », conclue Dennis.

À Propos d’Artec 3D

Groupe international dont le siège est basé au Luxembourg, Artec 3D est un leader global pour les scanners 3D portables, aux avant-postes des technologies 3D innovantes depuis 2007. Artec 3D développe et fabrique des scanners 3D de haute qualité simples à utiliser, des logiciels 3D conviviaux et un SDK qui offre les meilleures possibilités d’intégration, quelle que soit l’application. Avec une présence mondiale et un grand nombre de clients par le monde, nous fournissons des technologies 3D pour différents secteurs tels que l’industrie, la santé, le design, l’art, la science, la préservation historique, ou encore la fabrication.

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