Comme un marronnier journalistique

D’un journaliste en mal de dire à propos d’une course cycliste en reprise avant le début du direct à venir : « C’est trop tendu, trop dur ».

Ben vaut mieux que ce soit avant car pendant c’est la fin.

Surtout ne vous moquez pas.

Ces braves ne cessent de brandir des statistiques sur tout ce que font les joueurs balle au pied ou non lors des matches et, parfois, de plus en plus souvent, les entraînements, pour dire tout le bien ou le mal pensé de ces amuseurs de baballe.

Mais, lorsque ces derniers, piqués au vif, font de ce principe leur cheval de bataille, rien ne va plus, les journaleux crient de concert, la baguette en avant, chacun pour soi le chef d’orchestre, à la duperie, au voleur, copié c’est triché.

Rien ne va plus dans la morne plaine du tapis vert où les gagnants ne sont pas toujours là où l’on pourrait le croire.

Baver sur les autres fait partie du sport dit un directeur sportif d’une grande équipe française de vélocipède.

L’on comprend mieux le côté versatile de ce sport devenu une compétition de communication.

Élections passées, la politique de faire autrement se (re)met en marche.

L’une pas aussitôt élue, s’est crue pleine de grâce, et a décidée d’investir une grande ville française à la marge de la bretonnerie.

Et comme elle adore les lieux si convoités qu’elle connaît si bien sans aucun mépris, elle s’est affichée d’un monument vu ailleurs.

Mais parole de journaliste, celui qui a vu mal quelque part est certainement celui qui a jeté la première pierre.

Aussi, peut-on malheureusement comprendre que, dégoûtés, les gens s’en vont votés vers des ailleurs pas sains du tout.

Mais au moins ils en auront pour leur argent.

Même s’ils doivent en crever au quotidien.

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