Spécialiste de Spinoza, Maxime Rovere a conçu une fantaisie historique et philosophique entièrement fondée sur les faits et des textes, dans le sillage d’Umberto Eco (Le Nom de la Rose) ou de Stephen Greenblatt (Quattrocento). Il enseigne actuellement la philosophie à l’université PUC-RJ de Rio de Janeiro. Le Clan Spinoza est son premier roman.
Cet ouvrage est un roman, mais avec un fond historique. Si l’on n’est pas un spécialiste de l’histoire des Pays Bas (ce qui est mon cas), il est difficile de la faire la part entre ce qui est fiction et réalité historique. Mais, qu’importe, il suffit de se laisser entraîner dans le déroulement de roman.
On croisera, au fil des pages, des personnages, tel que Saül Levi Morteira, grand rabbin de la communauté juive d’Amsterdam ; Adriaen Koerbagh, encyclopédiste en avance d’un siècle sur son temps ; Franciscus Van den Enden, activiste farouchement opposé à Louis XIV ; Sténon, anatomiste de génie et bien d’autres.
C’est à la fois un roman, d’amitiés, d’amour, d’histoire de famille, autour du clan Spinoza.
On peut lire cet ouvrage de 2 manières.
Soit, comme un roman, sans avoir besoin de savoir que les personnages que l’on croise au fil des pages ont véritablement existé.
C’est l’une des forces de cet ouvrage écrit par Maxime Rovere, permettre au lecteur de choisir comment entrer dans son œuvre.
Quelle que soit l’approche du lecteur, on fait prendre rapidement par le déroulement de l’histoire et les plus de 550 pages de cet ouvrage se lisent avec plaisir. Même si on a pris l’option « roman », on ne peut s’empêcher de penser, de savoir que Spinoza et son clan ont bien existé, que ce l’on lit n’est pas une fiction, mais un livre.
Maxime Rovere avec ce roman « réel » va réconcilier avec l’histoire tous ceux qui n’aiment pas particulièrement les livres historiques (qui sont pour certains poussiéreux et pénible à lire).
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