À 34 ans, Julien Leclercq dirige l’agence Com’Presse, une PME de 45 salariés située dans le Lot-et-Garonne. Fondateur du mouvement des Déplumés, président du Centre des Jeunes Dirigeants 47 et président de l’association Entreprendre pour Apprendre, ce chef d’entreprise est également l’auteur de Journal d’un salaud de patron (Fayard) et L’Homme qui ne voulait pas devenir président (Intervalles).
À la lecture de cet ouvrage on se demande si c’est la véritable de patron de Julien Leclercq ou si c’est une fiction ou peut être quelques choses entre les 2.
On a la réponse avec « le mot de la fin », non je ne vous le dirais pas. Je peux juste vous dire de ne pas lire « le mot de la fin » avant d’avoir lu la centaine de pages qui le précède.
L’écriture est dynamique, c’est vivant, l’auteur nous entraîne à 100 à l’heure dans des journées qui file à la vitesse de l’éclair.
J’ai souvent lu des essais sur la vie d’un ouvrier à l’usine, d’un employé dans un bureau, mais Julien Leclercq nous pousse de l’autre côté du miroir. Cette fois-ci c’est la vie d’un patron, forcément d’un salaud de patron, de son quotidien.
Cette vision du quotidien d’un patron de PME est intéressante, on est très loin de la caricature du patron du XIXème siècle que l’on imagine ventripotent, vautré dans un fauteuil en fumant un gros cigare.
Le patron du XXIème siècle est un personnage dynamique, qui passe son temps à courir, à résoudre des problèmes, à faire en sorte que sa PME progresse et ne s’effondre.
Mais au fait Chronique d’un salaud de patron, c’est la vraie vie ou un essai, lisez-le et page 113 vous aurez la réponse.
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