Charité mal ordonnée
Normalement, la légende veut que charité bien ordonnée commence par soi-même.
Mais l’un dont je vous ai parlé et qui s’est retrouvé, après palabres et génuflexions, ministre de ce qu’il voulait à ses conditions, semblait mieux gagner dans sa vie de privé que maintenant.
Mais, surtout, comme dirait l’autre, beaucoup moins ; à croire que le pouvoir, et accessoirement la possibilité de faire vraiment quelque chose auquel l’on croit, est plus fort que la qualité de son niveau de vie.
Ou alors, le nouveau revenu devient accessoire d’un ministère où, de ce côté-là, il n’y a rien à faire… L’on parle actuellement, de la nouvelle compagnie low-cost d’Air France.
Parlons-en : comment arrivent-ils ces charmants décideurs de derrière leur, très grands, bureaux, pour offrir des tarifs nettement inférieurs aux habituels ? Une rotation plus rapide des avions car, pour cette compagnie, l’attente serait moindre – tiens un pauvre est privilégié ! – mais les pilotes seraient les mêmes au même salaire.
Ouf, le reste du personnel navigant viendrait de l’extérieur et…nettement moins payé !!!
Dis monsieur le directeur qui a fait la proposition et M. le directeur général qui a accepté cette géniale trouvaille, à laquelle dans ce bel univers, personne n’avait pensé, votre salaire est-il également revu en low-cost ?
Pourtant, l’exemple est le meilleur moteur qui soit pour motiver les personnels que l’on est chargé de manager.
Actuellement une pub qui fait croire aux jeunes le succès auprés de l’autre, alors qu’il ne s’agit que d’une nouvelle option optionnelle d’une voiture vendue à bon prix.
Or, avec une 2CV il semble que l’on obtient le même résultat.
C’est tout c’est rigolo, comme ce cataplasme que l’on me mettait lorsque j’étais un très jeune enrhumé.
Une autre parlant de cerise, pas celle assurée, mais celle achetée.
Je serais curieux de voir la tête de l’aimable vendeur sur le marché devant un tel cas d’achat à l’unité…