C’était…

Il y a un certain temps, l’on pouvait rire de tout.

Puis, en avançant, la question était de savoir si l’on pouvait rigoler sur tout.

Désormais, le débat est clos l’on ne peut rigoler que sur le sexe sans avoir sur le dos les myriades de communautés de tout bord se croyant obligés d’être les gardiens de leur temple.

Bien sur, il était grandement dérangeant de voir que la vie privée de certains comiques correspondaient étrangement au rire qu’il voulait faire éclater au mépris de certaines communautés, autrement dit, rendre le rire politiquement pas correct.

Parfois, c’est vraiment drôle si le recul est suffisant pour ne pas se prendre comme cible, parfois c’est franchement répugnant lorsque le rire vient du plus tréfonds de certains esprits tordus.

Mais, au lieu de vouloir faire justice en interdisant telle ou telle manifestation, que ce soit pour un drôle d’humoriste, il n’y a pas si longtemps, d’un chanteur décadent d’un passé très proche et d’un couple du rire aujourd’hui, pourquoi ne pas laisser les publics décider d’y aller ou pas que ce soit devant une scène ou son poste branché ?

Car c’est le prix à payer pour vivre en bonne République, il y a des choses qui plaisent et d’autres que l’on déteste.

De quel droit une minorité aurait-elle droit d’imposer son propre diktat à une majorité ou même une autre minorité sans dans le fond, si ce n’est la forme, faire pareil que celui que l’on veut interdire.

La France classée 55ème sur 65 pour son bel accueil réservé aux expatriés ; et encore ne s’agit-il pas des migrants dont les journaleux se font des choux gras de marronnier.

Le problème de ce beau pays terre des droits de l’homme, ce n’est plus un genre mais une espèce mesdames, c’est que où tu vas sur et dans ce territoire, tu es l’étranger mal venu de l’autre dès que tu as franchi les lignes statutaires d’une tradition faisant force de loi au plus fort.

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