C’est l’automne, encore

Ne nous mélangeons pas les platanes.

Pour son premier voyage hors métropole, le ministre en question, plein de bonne volonté, dit que certaines mesures sont nécessaires dans l’avenir pour le futur.

Voilà un sorti de la botte d’une grande école qui lui sait ce qu’il a voulu dire.

Cela va sans dire, mais va mieux en le disant.

Pas gênée, la cheffe du gouvernement qui dit rechercher les compromis.

Après avoir fait bloquer la proposition de loi largement majoritaire dans l’hémicycle, elle dégaine plus vite que son ombre un sixième 49.3, après, dit-elle vouloir pourfendre le mur des oppositions insolentes l’empêchant de faire ce qu’elle veut comme elle l’entend.

Remarquez lorsque l’on entend celui qui se prétend tsar d’un empire en recherche – pour mémoire, devant un parterre de mères souffrants – il a osé dire que lui aussi pleurait les morts des enfants de la patrie, l’astuce de la première paraît bien rigolote.

Et le temps des marronniers n’est pas terminé, les châtaignes tombent, c’est l’automne.

Revoilà le retour de l’uniforme à l’école.

Deux motifs sérieux pour qui porte ce retour en arrière.

Réduire les inégalités entre les pauvres qui ne portent que guenilles et les riches bien vêtus en mode.

A ce rythme là, il faut interdire la parole aux élèves pour qu’il ne soit pas remarqué que certains partent en vacances et d’autres restent au pied de leurs immeubles.

Le deuxième argument, serait de résoudre le souci existentiel des vêtements à consonance religieuse.

Cachez ce que je ne saurais voir semble être le nouveau mantra de notre personnel politique courageux.

La coupe du monde continue.

C’est électrique, les bleus vont jouer pour leur qualification immédiate dans le seul stade, tout de même gazonné, non climatisé alors que la température avoinera les 30°.

Ils risquent de le payer cher les joueurs de l’Edf (Équipe De France).

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