En démocratie autoritaire l’on exige un (re)vote pour dédire celui précédent. Bien sûr, les uns et les autres parlent d’étourderie au moment de dire oui, non ou abstention.
Ainsi donc, il n’y en a pas eu un de la majorité pour s’élever contre cette consigne de vote négatif.
Non, ces gens là votent comme une seule et même personne, le doigt sur la couture du pantalon comme il est d’usage chez la grande muette.
Au nord, il y avait certes les corons ou encore une maire désireuse d’un 4ème mandat.
Mais, il y avait aussi un débat en conférence privée.
Il avait pour nom : « Pour l’universalisme : comprendre ce que signifient l’intersectionnalité, les communautarismes et le multiculturalisme ».
Oui, c’est à rallonge, mais lorsque l’on sait des organisateurs, il n’y a pas d’étonnement à avoir.
Pour accueillir chaleureusement les participants, certains ont cru bon de taguer les murs de doux messages : « Mort aux Faf » ou encore « Blanc.hes, bourgeois.es et racistes!!! La laïcité ne justifie pas le racisme ».
Vous noterez avec délectation, la précaution d l’écriture inclusive qui confirme son appropriation par l’art des rues.
Pourtant un autre annonce « Fil.les de colons ».
N’aurait-il pas fallu plutôt écrire fil.les de colon.es ??? Est-ce aider le gouvernement face à l’imbroglio de la réforme des retraites qu’il juge très positive alors qu’une majorité pense le contraire, que d’annoncer la fin du monopole de la Sncf en Île de France, déjà concurrencer, dans les faits, par sœur Ratp.
C’est le tour de force réalisé par l’actuelle présidente ; mais il est vrai qu’elle est en forte opposition.
Mais, au moins, tout le monde s’entend sur un point précis : casser du syndicalisme à outrance, notamment en lui enlevant l’outil qui leur fait peur qu’est la grève.
A bon entendeur, salut !!!
