Ce sera la vie

Inexorablement le taux de fécondité baisse notamment dans les pays industrialisés ou plutôt envahi par l’empire numérique.

Il n’y a aucun lien de cause à effet.

Si ce n’est la possibilité d’améliorer son cours de vie.

Et, ainsi, la liberté de vivre sa vie sans entrave.

Mais, à moyen terme, la question se posera aussi flagrante que celle du climat – on ne parlera pas tout de suite du spirituel.

Que se passera-t-il si les naissances ne compensent pas la mortalité naissante ? Certes, l’on pourra supposer, alors, que les vivants peu nombreux auront suffisamment de quoi faire pour s’éviter un chômage de masse.

Et, il n’est pas dit qu’avec la longévité de la vie en bonne santé, une certaine balance de vie équilibre veille au grain de sable.

Les plus optimistes pourront se dire que si à terme nous sommes moins sur Terre, celle-ci s’en portera que mieux et s’épuisera moins pour nourrir tout le monde.

Mais, le risque est grand de constater une société avec une hiérarchie de vie encore plus prononcée qu’actuellement.

De la naissance à ses 30 ans, l’enfant-adulte apprendra son avenir en vivant de très petits boulots mais ho combien nécessaires pour l’huile dans les rouages de la consommation.

Dès ses 30 ans, l’adulte naissant exercera son activité professionnelle pour se construire son cadre de vie.

Et à partir de 70 ans, s’il a suffisamment thésaurisé, il pourra consommer de ses rentes, sinon il devra compléter par d’autres petits boulots adaptés à ses nouvelles conditions physiques.

Encore faut-il, pour que tout cela ait sens, que la société permette l’acceptation par tous de ce rythme de vie.

Car, si les petits grandissants ne veulent pas autoriser leurs parents à vivre de leur travail, il y aura plus que péril de vie pour tous.

Bien sur cette hypothèse absurde ne tient pas compte des avancées scientifiques qui permettront la création selon les besoins de nouveaux petits être si charmants..

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