Cauchemar d’une nuit de garde de Laure Cabanes chez Le courrier du livre

Le courrier du livre nous propose, de Laure Cabanes, Cauchemar d’une nuit de garde.

Laure Cabanes est cardiologue cheffe de service en cardiologie à l’hôpital Cochin, c’est donc en véritable experte des lieux qu’elle tend la toile de ce thriller médical. Avec la même maîtrise et le même regard, elle tient son intrigue et ses personnages hauts en couleurs. Pas de doute, après avoir posé sa blouse blanche, Laure Cabanes devient notre docteur en suspense.

L’auteure nous propose un thriller qui se déroule dans un lieu qu’elle connaît bien, l’hôpital Cochin à Paris où elle est cardiologue.

Tout commence par les derniers instants de Claudio, un étudiant, un externe que l’on dit surdoué.

« Pourquoi ? Claudio ne sait plus, il a oublié. Les images se brouillent puis s’effacent au fur et à mesure qu’elles s’affichent dans son cerveau vacillant. Il n’a plus suffisamment de force pour les retenir. Il s’assoupit avec volupté, il ne ressent plus rien. »

Cauchemar d’une nuit de garde est un thriller, un roman policier, qui nous entraîne dans une enquête passionnante, qui nous fait découvrir un endroit que l’on connaît de nom et qu’il est préférable de ne pas fréquenter, sauf professionnellement, l’hôpital Cochin.

Le point de départ de ce roman est classique : « pourquoi a-t-on assassiné Claudio » ?

Pour mener l’enquête, le lieutenant Colombo, mais le commissaire Eloi et son équipe.

Au fil des pages nous allons mieux connaître Claudio, par des flash-back, ce roman est un véritable film, aux multiples rebondissements.

Évitons de raconter l’histoire et surtout de dévoiler la fin.

Disons, simplement, que l’on ne s’ennuie pas, Laure Cabanes sait nous tenir en haleine, difficile de fermer l’ouvrage avant le clap de fin. Mais, il le faut, comment de trouver le temps de lire un roman de 300 pages en une traite.

Laure Cabanes nous montre que l’on peut être cardiologue et écrivaine, en nous entraînant sur son lieu de travail. Espérons que tout cela reste de la fiction et que jamais un externe se fasse assassiner au sein de cet établissement.

Mais, cette histoire paraît tellement crédible, que l’on se demande si c’est un roman ou la description d’une affaire policière réelle.

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