Cancer…

Il s’agit en premier lieu d’un signe zodiacal qui par sorte de magie débute avec l’été.

Mais, lorsqu’il est évoqué par un chanteur dans une de ses chansons dont il a le secret, l’on perçoit vite sa cruauté qui n’a rien de divinatoire.

Mais, cruel retour de la vérité de ce qui est vie, il est le symbole malin d’une certaine égalité entre les populations qui errent dans ce monde et en leur sein, chacun des individus la composant.

Tout le monde peut être touché quel qu’en soit la saison, la raison.

Mais, depuis qu’il a été découvert, ses contours mieux appréciés, le constat, toujours identique, est que pour avancer dans sa lutte contre, il faut de l’argent, beaucoup d’argent.

Et, parfois, il me semble que cela devient entreprise commerciale avec ses propres lois marketing adaptées au cas tout comme cela est fait pour le marché astrologique du cousin germain.

Pourtant, je suis et reste sensible aux campagnes lancées pour sensibiliser chacun à ce qui pourrait être son lendemain et ce qui est pour celle ou celui atteint.

Et, je dois l’avouer, en participant à mon modeste niveau, je pense à cette amie frappée trois fois en son sein, à cet autre victime d’une autre saloperie, à ma crainte de me sentir, dans ma chair, concerné par ce funeste destin.

C’est donc bien volontiers que je participe en vous offrant ces modestes jonquilles fleurissant dans mon jardin et dont il ne faut pas oublier qu’elles représentent également le printemps qui, comme chacun le sait est en avance sur l’été suivant.

Cela sera-t-il suffisant pour repousser l’infernal, lui signifier son automne prochain et très vite son hiver mourant : d’assassin passer au statut de victime mortelle.

Pour une fois, je ne m’en plaindrais pas.

Alors vive la jonquille au printemps, que ceux nés sous le signe du cancer vivent heureux et longtemps !!!