Ca roule pour toi ?
Grosso modo, les comptes des routes étatisées rapportent plus qu’elles n’en font dépenser.
Quelques milliards d’euros de plus habituels se retrouvent, chaque année sinon ce ne serait pas habituel, dans l’escarcelle de nos nobles gouvernants.
Il n’y aurait pas de soucis si nos routes étaient aussi bien entretenus que cela.
Ce qui, il faut bien l’avouer n’est pas, n’est plus le cas depuis quelques temps déjà transformé en années.
Et le cochon de conducteur continuera de payer.
Il ira moins vite sans que cela ne prouve rien à rien de la mortalité, mais il pourra payer encore plus les radars embarqués pour se faire faire des selfies à satiété.
Et puis, demain c’est maintenant, des camions autonomes devraient avoir le droit de rouler sur nos routes devenues depuis longtemps des « poidslourdsroutes ».
Une voie minimum devra leur être réservée si l’on veut une sécurité minimale, la question à quelques milliards d’Euros prés : qui va payer ?
C’est pas moi dit le municipal dont il aimerait bien en profiter pour être détourné.
C’est pas moi, dit le départemental dont il voit bien que c’est une nationale.
C’est pas moi, dit le régional dont il sait si bien copier sur le départemental.
C’est pas moi dit le national dont le destin reste gouvernemental.
Et les autoroutes de rire de se voir si belles, si bien entretenues par les cochons de payants de péage avec sou sans carte de défilement que pousse-toi de là que j’y passe.
Le national ne veut pas faire payer les camionneurs, moi autoroutière vais m’empresser de faire casquer les trains de camions organisés tout en économisant quelques voies à faible vitesse qui leur feront gagner du temps.
Il n’est pas né le lendemain qui me predra ma concession privée, ce d’autant plus que j’ai prévu suffisant de postes avec radiateurs pour chauffer mes petits copains d’école supérieure.