Ça fait vivre
C’est véritablement le marronnier de l’instant. Mais, comme on en apprend tous les jours, cela peut suffisamment divertir le chaland.
Ainsi, donc, la Dame aux chat, encore cheffe de sa bande dont aucun n’ose moufter, se plaint du glaive de la justice qui serait uniquement dirigé contre elle, accessoirement contre son parti.
C’est vrai, c’est triste, ce qu’il lui arrive. Mais tant pis pour elle, elle a cru devoir jouer et elle a perdu, basta. Ce d’autant plus que la nouveauté est d’apprendre qu’en son temps, la Cee lui avait proposé un deal : le remboursement d’une partie de la somme détournée et la contre-partie était l’arrêt de toutes poursuites à son encontre.
Elle a dit non.
Car la dame s’est toujours crue au-dessus des autres et par conséquent de la loi. Elle a décidé qu’elle pouvait détourner de l’argent.
Les autres ne peuvent en conséquence décider en sens inverse. Elle a encore joué. Elle a bluffé. Elle a perdu.
Qu’elle en supporte les conséquences d’une adulte responsable de ses actes. Mais non la dame est trop imbue d’elle-même. Elle ne se désistera pas. Elle se croit tellement forte qu’elle entraîne son parti dans son délire. Jusqu’où cela ira-t-il ? Nul ne le sait.
Il est vrai que pour au moins 95 % des présents leur sort est entre les mains de cette dame qui les a inféodés. S’ils la contestent, ils doivent déguerpir.
Alors, adieu, vaches et cochons. Aussi, ce petit tourment dépassé, chacun sait bien que sa place est bonne. Jamais il ne faut la quitter.
Comme pour les chaises musicales, si tu détales, tu perds ta place tellement de monde se presse pour se poser sur les chaises restantes.
Et si tes habitudes sont dans la chasse, ho combien tu sais qu’il ne faut pas jouer avec le feu. Mon marronnier a encore de belles saisons à vivre.