Ça fait genre

Avant c’était simple : l’homme c’était celui qui partait en guerre la fleur au fusil en oubliant souvent, parfois sans y être forcé, de revenir auprès de celle qui juré, craché, allait tenir bon le foyer, la femme.

L’homme avant c’était celui qui pissait au pied de l’arbre ou, à défaut à celui d’un mur l’urbanisation étant ce qu’elle est.

A ne pas confondre avec nos amis les bêtes à quatre pattes qui eux pour aider l’acte lève une patte. Mais, c’était sans compter sur cette gitane qui faisant mine de rien stationnait sur le trottoir en attendant que la source se tarisse.

Mais, c’était sans compter ces suffragettes qui demandaient leurs droits et comme elles n’ont pas tout obtenu, le font désormais savoir sans vergogne.

Mais c’est sans compter sur ceux ou celles qui vous font remarquer qu’il n’y a pas que la procréation dans la vie et entendent bien se faire entendre dans des défilés monstres et colorés.

Qu’est-ce un homme ou une femme ?

Une femme, un homme peut-il se délimiter à ce qui se passe entre ses jambes ?

Est-on certain d’être ce pourquoi l’éducation nationale, familiale nous destine ?

Ou ma destinée n’est-elle pas d’être ce que je suis réellement ; me révéler tel(le) quel(lle) sans préjugé bien au-dessus d’un traditionnel rassurant ?

Le genre n’est-il pas la dénomination de notre moi sans réellement obligatoirement tenir du physique acquis ?

Ou alors que doivent faire ceux qui constatent un net décalage, voire même un physique tenant des deux ?

Toutes ces interrogations risquent rester sans réponse tant ces dernières sont liées à nos croyances et coutumes.

Aussi pourquoi ne pas laisser faire naturellement l’adaptation de tout le monde à leur physique réellement ressenti pour autant que ce tout le monde ne nuit à personne.

Moi j’ai décidé et m’en porte beaucoup mieux.