Et, jamais je n’en ferais un objectif au contraire de certains qui en font une fixation.
L’intérêt, pour moi, même si je n’en ai plus vraiment personnellement, est que la collectivité puisse continuer à régler rubis sur l’ongle les pensions de retraite pour tous.
Et, si ces dernières pouvaient être de qualité, ce serait nettement meilleur.
Car, croyez-moi, une vie de labeur en tant que salarié n’est pas une sinécure.
Même si celle de patron n’est pas facile, au moins devrait-il avoir un objectif autre que celui de vivre à sa faim, s’habiller correctement, se loger décemment et avoir de douces vacances pour récupérer.
Et, lorsque l’on apprend qu’il manque, en moyenne, 425€/mois aux ménages pour vivre bien, l’on imagine l’ampleur de la tâche qui fait vraiment tache dans notre société solidaire.
La principale source de revenus pour permettre à la Sécurité Sociale et régimes complémentaires de payer rubis sur ongle de bonnes pensions est le montant des cotisations sociales (côté salariés) et patronales (côté patrons).
Il serait bon de commencer par éviter de la réduire comme le fait en douce le gouvernement.
Il le fait d’ailleurs insidieusement bien en favorisant des primes dédouanées de toutes charges ou heures supplémentaires ayant le même but.
Et, peut-être que dans les faits, la portion patronale devrait-elle être forfaitaire – mais indexée sur l’inflation – ce qui lui permettrait d’éviter de se poser des questions sur le sur-coût d’une augmentation qu’il envisagerait de faire.
Pour le salarié, elle resterait en proportion du salaire brut accepté mais sans limitation, ce qui autoriserait les gros revenus à participer à l’effort social pour tous.
Mais peut-être faudrait-il d’abord et avant tout élargir l’assiette en permettant le plein emploi pour tous (ce n’est pas dans le propos un pléonasme) dirigé vers de vrais poste à salaire sérieux.